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«Nous sommes engagés à ouvrir l’école avec ou sans accord avec le Syndicat », insiste le premier ministre Fofana

Alors que les négociations entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement sont à en s’enliser, le premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana en a rajouté une couche. En cause, en tournée de sensibilisation à l’arrière-pays, le chef de l’exécutif en a profité pour s’adresser aux populations de Fria au sujet de la crise qui empoisonne actuellement les relations entre le gouvernement et le SLECG. et par la même l’ enseignement pré-universitaire. Puisqu’une semaine après la reprise officielle des cours en Guinée, les élèves et leurs enseignants peinent encore à retrouver le chemin de l’école du fait de la grève générale et illimitée déclenchée par le SLECG en réclamation de huit ( 8 ) millions comme salaire de base ( négociable) pour les enseignants du pré-universitaire
«(…)nous disons a nos partenaires, est que tout ne se résume pas en termes de salaire. Quand vous parlez du pouvoir d’achat du travailleur, les mesures d’accompagnement sont du fait que mon gouvernement est en train de revoir le système de rémunération global de la fonction publique avec un nettoyage du fichier de la fonction publique. Pour que les fictifs qui subsistent encore dans le fichier soient éliminés… Il ya 11 mille dans le secteur de l’éducation qui sont prétendus être au service de l’école guinéenne et qui ne sont pas reconnus. Nous avons décidé de procéder au paiement manuel des salaires de façon à les retrouver. J’ai ordonné hier pour la reprise des négociations sur la base d’un regard sur la condition de l’enseignant en Guinée. L’instruction que j’ai eue du président de la République, c’est de faire tout et tout pour que l’école guinéenne ne soit sacrifiée à  cause des grèves intempestives. C’est pour cela que nous nous sommes engagés à tout prix à ouvrir l’école avec ou sans un accord avec le syndicat. Je vais être clair sur un point : nous sommes dans un pays de droit. Ceux qui ne veulent pas enseigner, c’est de leur droit. Mais ils n’ont pas le droit d’empêcher ceux qui veulent accéder à l’école, ce n’est pas leur droit. » Le premier ministre Fofana qui s’exprimait dans ces propos rapportés par nos confrères de Guineenews a tenu tout de même à préciser que lors que le professeur Alpha Condé les a pris rênes de la Guinée en 2011, la masse salariale pour 45. 000 enseignant dans le secteur de l’éducation était dans l’ordre de vingt sept milliards de francs guinéens (27.000.000.000 GNF). Selon le PM, cette masse salariale est passée en 2018 à quatre-vingt cinq milliards de francs guinéens (85.000.000.000.GNF). Soit la moyenne en termes de salaire, le salaire indiciaire fixé à un millions six cent mille francs guinéens.
A rappeler que quand nous mettions cet article en ligne, le SLECG était en assemblée générale pour réfléchir à la suite à donner à la grève.
Youssouf Diallo

  • Laye Komara
    13 octobre 2018 at 18 h 24 min

    Mr le PM, il faut accepter de dialoguer avec les acteurs sociaux, ne renoncer jamais au dialogue. Les enseignants souffrent énormément en Guinée, il faut les comprendre. Un enseignant guinéen ne peut avoir un logement à lui, il ne peut même pas nourrir correctement sa famille à plus forte raison épargner pour avoir un toit. Ayez pitié des enseignants, ils souffrent, d’ailleurs ils ne demandent pas qu’il faut forcément 8 millions, ouvrez seulement un couloir et négocier sur ça.

  • Laye Komara
    13 octobre 2018 at 18 h 27 min

    Peuple de Guinée, soutenons les enseignants à cause de nos enfants.

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