L’absence d’accès à Internet a créé un chaos dans le processus de traitement des dossiers des voyageurs, qui se fait normalement en ligne.
Notre source sur place a constaté que depuis maintenant 24 heures, tous les passagers sont contraints d’être enregistrés de manière manuelle, ce qui entraîne des retards considérables. Cette situation inattendue a pris de court les responsables de l’aéroport, qui n’ont pas encore pu déterminer la cause de cette panne.
Face à cette situation critique, notre rédaction a tenté de contacter un travailleur de la Société de Gestion de l’Aéroport de Conakry (SEGEAG), mais celui-ci nous a informés qu’il n’était pas autorisé à communiquer sur le sujet. Cette absence de communication officielle ne fait qu’ajouter à l’inquiétude grandissante des passagers.
Il est important de souligner que l’aéroport Ahmed Sekou Touré est un hub majeur de la région, traitant un trafic aérien important en provenance et à destination de diverses destinations internationales. Les passagers qui utilisent cet aéroport s’attendent à une expérience de voyage fluide et efficace, mais la panne d’Internet a créé un sérieux dysfonctionnement.
En raison du trafic aérien élevé, les retards accumulés commencent à avoir un impact significatif sur les horaires des vols, entraînant des perturbations pour les passagers en transit et ceux qui ont des correspondances à prendre. Les compagnies aériennes sont également confrontées à des difficultés dans la gestion de leurs opérations, ce qui aggrave encore davantage la situation.
Les passagers, déjà frustrés par ces retards et désireux d’obtenir des informations précises, sont livrés à eux-mêmes, sans aucune communication officielle de la part des autorités aéroportuaires. Cela crée une atmosphère d’incertitude et d’anxiété parmi les voyageurs.
Cette panne prolongée et l’absence de communication transparente ne font qu’aggraver la situation, nuisant à la réputation de l’aéroport et compromettant l’expérience des passagers.
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
