Bob Marley est un symbole de la musique partout dans le monde. Il a hissé la musique jamaïcaine, le reggae et le mouvement rastafari dans la lumière.
37 ans après sa mort, la popularité de Bob Marley ne s’est jamais démentie.
Au-delà de sa musique au succès planétaire avec des titres comme « Get Up Stand Up », « Everything’s Gonna Be Alright », « No Woman No Cry » la légende du reggae a su exprimer les souffrances du ghetto et s’est fait le messager de l’émancipation des opprimés.
L’Amour de l’Afrique
Dans les années 1970, l’engagement du chanteur pour l’Afrique s’amplifie. À peine une décennie après les indépendances, les coups d’État se sont multipliés sur le continent, les libertés individuelles ont reculé et les partis uniques triomphent.
En 1975, Marley compose « Jah Live ». On retrouve ce thème du retour en Afrique dans « Rastaman Chant » et dans l’album Exodus.
Un héritage encore présent
L’homme aux 200 millions d’albums vendus reste gravé dans les mémoires. Au travers du rastafarisme, religion née au milieu du XXe siècle, il redonne une place digne à l’homme noir en le détachant de l’identité coloniale. « Marley est le premier à le faire véritablement en musique, de façon très affirmée.
De lui, certes, plusieurs de ses enfants, Ky-Mani Marley, Damian Marley, Ziggy Marley, Julian Marley et Stephen Marley ont repris le flambeau avec succès.
Mais, le métis d’une mère noire jamaïcaine et d’un père blanc d’origine anglaise, demeure, trente-sept ans après sa mort, le symbole vivant de la contestation, de la liberté et d’une spiritualité incarnée par le mouvement rastafari
Bob Marley devient rasta
Comme de nombreux jeunes jamaïcains, il voue un culte au Ras Tafari Mekonnen, couronné en 1930, roi d’Ethiopie, sous le nom de Haïlé Sélassié.
Ce dernier est accueilli triomphalement en Jamaïque en juillet 1966, deux mois après que Bob Marley s’est embarqué pour le Delaware. Une absence que les adeptes du rastafarisme peinent à comprendre.
Marley se rattrape, notamment en 1976, année de la sortie de son album Rastaman Vibration. Le titre War reprend le discours de Haïlé Sélassié prononcé devant l’ONU en 1963.
Une statue construite au stade de Harare
Bob Marley a fait une prestation mémorable à Harare lors de la célébration de l’indépendance du Zimbabwe en 1980.
Son séjour a d’autant plus été mémorable grâce au fait qu’il a décidé de prendre en charge lui-même toutes ses dépenses et de refuser un paiement pour sa performance.
Il avait également composé une chanson intitulée « Zimbabwe » en 1978 en hommage aux combattants de la liberté. Martin Chemhere, consultant en arts auprès du gouvernement zimbabwéen, propose que la statue soit érigée au stade de Rufaro à Harare, où Bob Marley a donné son seul et unique spectacle au Zimbabwe.
Rihanna va lui rendre hommage
Rihanna est en pleine préparation de son nouvel album.
Lors de sa récente interview avec Vogue, la chanteuse a confié travaillé sur un opus reggae, directement inspiré de la légende jamaïcaine Bob Marley.
On y apprend ainsi que l’artiste est bel et bien en studio pour préparer de nouveaux morceaux. Mais ce n’est pas tout, un album de reggae est actuellement en préparation.
Et pour réaliser son projet, RiRi s’est directement inspirée de la légende jamaïcaine, Bob Marley. «Mes trois chansons préférées de Bob Marley sont : « Three Little Birds » , « No Woman, No Cry » et « Redemption Song »» a confié la chanteuse
BBC