Le bilan s’est élevé dans l’est du pays où 2.000 personnes sont suivies depuis 18 jours pour avoir été en contact avec le virus.
Selon le dernier bulletin de « situation épidémiologique » du ministère congolais de la Santé, en date de samedi, 22 décès ont été recensés parmi les 63 cas confirmés par des tests en laboratoire sur des prélèvements.
Les 27 autres décès sont probablement dus à Ebola, en raison d’un « lien épidémiologique » avec le virus, a noté la Direction générale de lutte contre la maladie
Les 39 décès ont été enregistrés dans la bourgade agricole de Mangina située à 30 km au sud-ouest de Beni, d’où est partie l’épidémie.
Trois autres décès ont été répertoriés dans la province voisine de l’Ituri.
De Genève, Tarik Jasarevic, le porte-parole de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré vendredi s’attendre à plus de cas d’Ebola dans le pays.
La maladie avait déjà fait 33 morts sur 54 cas dans la province de l’Equateur dans le nord-ouest du pays.
La molécule thérapeutique Mab114 est utilisée dans le cadre du traitement des malades à Beni et Mangina.
Selon le ministère de la santé, elle est extraite du sérum d’un survivant de l’épidémie d’Ebola à Kikwit dans le centre de la RDC en 1995.
La RDC (ex-Zaïre) a connu dix épidémies d’Ebola depuis 1976.
BBC