Les vidéos sextapes ne finissent plus de pleuvoir sur les réseaux sociaux en Guinée ces derniers temps. Après le scandale avec des hommes d’affaires Mao et Nouha, puis celui du secrétaire général du ministère de la jeunesse Bani Sangaré l’année passée, la vidéo en trois (3) étapes d’une jeune femme guinéenne qui se masturbe devant une caméra avec une banane enflamme le web depuis quelque jour.
Ce phénomène qui commence à devenir une épidémie dans notre pays ternit l’image de la femme guinéenne. On se demande pourquoi le procureur de la république ne saisirait du dossier en poursuivant ces personnes pour «outrages à la pudeur, attentat à la vie privée, diffusion et mise à disposition d’autrui de données personnelles de nature à troubler l’ordre ou la sécurité publique ou à porter atteinte à la dignité». Et les condamner à des peines de prison très élevées.
Ce qui est aussi plus déplorable que les vidéos sextape, c’est l’impunité qui bat son plein dans le pays. La justice guinéenne ne joue plus son rôle, les crimes sont commis et ils restent impunis. Les précurseurs de cette histoire de sextape en Guinée notamment Nouha et Mao séjournent à Conakry depuis janvier 2018, après plusieurs mois de cavale sans être inquiétés par la justice guinéenne.
Cette marque d’impunité ne fait qu’accroitre le crime dans le pays.
Abdoul Latif Diallo
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