« Pour la première fois, on est en train de violer le temple des travailleurs. Mais nous allons porter plainte à l’OIT. C’est face à cette exaspération, que nous avons décidé de marcher vers la représentation du peuple qui est l’Assemblée nationale pour dire qu’on est en train de violer un des articles de la Constitution guinéenne qui est la liberté syndicale et la liberté de manifester. On avait d’armes que notre bouche pour dire 8.000 GNF le litre de carburant à la pompe », a-t-il expliqué de retour à la bourse du travail.
Très en rogne, il révèle par la même occasion qu’il n’y a plus de négociations possible avec le gouvernement.
« On nous a dispersés par des gaz lacrymogènes. Il n’y a plus de négociations possibles avec la répression. Comme ils ont préféré utiliser la force, nous estimons qu’il n’est plus question de négocier, nous allons nous retrouver maintenant pour bloquer tout le service minimum. Même les avions ne vont plus décoller » a-t-il lancé.
Depuis le 1er juillet dernier, suite à l’appel des syndicalistes contre la hausse du prix du carburant qui est passé de 8 à 10 000fg, le pays reste paralysé
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