Le journaliste sportif et historien Amadou Djouldé Diallo a fait cette déclaration ce jeudi 18 octobre lors de son passage dans Œil de de Lynx de nos confrères de Lynx fm.
Il admet surtout mal qu’en sa qualité de chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo brille souvent par son absence lors des cérémonies protocolaires. Comme ce fut le cas le 02 octobre dernier à la faveur de la célébration des soixante ans de l’indépendance nationale au stade du 28 septembre où le siège de Cellou Dalein Diallo est resté encore vide. Mieux, il en a appelé ses militants à la démobilisation En dépit du fait qu’Il y ait été solennellement invité. Amadou Djouldé Diallo détaille : « Vous avez vu l’usage que le pouvoir en a fait. Vous ne pouvez pas dire à vos militants de ne pas aller à une fête de l’indépendance. A partir du moment où vous avez accepté d’être chef de file de l’opposition, protocolairement, vous devez être présent à tout… ce n’est plus votre choix ou votre humeur qui compte », estime Diallo avant de trancher dans le vif : « il doit démissionner de ce poste de chef de file de l’opposition et sortir de cette histoire d’opposition et de s’occuper de l’Ufdg uniquement . »
Pourquoi ? « Parce que je vais vous dire : en dépit de tout ce qu’on dit et ce que le pouvoir ignore, Cellou est un verrou et un équilibre pour la paix sociale en Guinée. Parce qu’étant issu de la plus grande famille maraboutique du foutu djallon, quand il parle , on l’écoute. Il ne faudrait pas le pousser dos au mur jusqu’à ce qu’Il ait une sorte de révolution intérieure et qu’il soit mis en minorité et que les radicaux-extrémistes aient raison de lui. Et prennent le dessus sur lui. Si cela arrivé, j’ai peur pour la cohésion sociale et l’unité nationale. Il tempère beaucoup de choses. Et comme son statut de fils de la plus grande famille maraboutique du tout Fouta djallon, on dit : il est l’arrière-petit fils de Thierno Sadou Mô Dalein, il est le petit-fils de Karamoko Alpha Mô Dalein, donc conséquemment, , quand il parle on doit l’écouter. C’est moins un leader qu’on écoute que le chef religieux ».
Et en définitive, Amadou Djouldé Diallo fait une mise en garde : « le jour où les frustrations, les injustices accumulées vont déborder et qu’I ne soit plus en mesure de contrôler les extrémistes et les radicaux en son sein.
j’ai peur pour la cohésion sociale et l’unité nationale
Youssouf Diallo