«Quand on met la loi de côté, et que pendant sept mois, on fait des manifestations, des gens sont tués inutilement. Pour satisfaire des revendications qui, au point de vue de la légalité, ne se justifient pas, et au point de vue de l’intérêt du pays, ne se justifient pas. Et, après on constate suite à un changement de gouvernement, qu’il faut en finir avec cette parenthèse, on fait un accord bidon … », a fustigé Bah Oury ce jeudi matin , 18 octobre, dans les ‘’GG’’ de nos confrères d’Espace fm. 1
Le leader de l’UFDG-renouveau faisait ainsi allusion à la violence et autres cacophonies consécutives à l’installation des conseillers communaux dans les différentes circonscriptions électorales du pays.
Pour ce dissident de l’UFDG : «Nul n’est sensé ignorer la loi. Lorsque les juges n’ont pas fait correctement leur travail, il y a un processus que ceux qui ne sont pas d’accord peuvent engager au niveau de la justice à travers conseil supérieur de la magistrature. Ils n’ont jamais engager une procédure de cette manière, au contraire, ils ont listé les noms de certains juges qu’ils ont lancés en pâture à travers les réseaux sociaux. Ce qui est aussi une violation de la loi . Parce qu’on veut intimider ainsi les magistrats dans l’exercice de leurs fonctions ».
Et de suggérer que : «Dans ce pays, il faut qu’on apprenne à respecter la loi de la République. Que ça nous plaise ou que ca ça nous déplaise. C’est par ce biais là qu’on peut assurer la stabilité et la sécurité de tous. Mais, on viole les lois, après on n’est pas content. On fait des accords bidons, c’est comme si on ne comprend même pas français, et après on s’étonne que ces accords sont complètement à côté de ce qu’ils avaient pensé, et on ment à la population en lui faisant croire que les accords ne sont pas respectés. Des lois sont violées par-ci , par là, et on met des populations dans une situation de crise , de violence. Et on encourage par ce biais là le climat de violence »
Des reproches qu’il fait au ministre de l’Administration territoriale Bouréma Condé : «Le ministre de l’Administration du territoire devrait assumer ses responsabilités en procédant à l’installation des conseillers communaux dès après la proclamation des résultats définitifs proclamés par la CENI. Il y a une complaisance coupable. Il n’y a pas de frontières entre ceux qui se disent opposition dite républicaine et certains éléments de la mouvance présidentielle. Même certains qui ont des responsabilités. Il y a des intérêts de clan pour ceci pour cela ».
Youssouf Diallo
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