L’opération de recensement pour déceler les enseignants fictifs se poursuit du côté de la Haute Guinée, malgré l’opposition qu’a imposée au départ le syndicat du supérieur (SENAESURS).
Mohamed Bangoura, porte-parole du SLECG, a, dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, rassuré que du côté de l’Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire (ISAV) de Faranah, le recensement s’est déroulé comme prévu.
Mais tout de même, il précise qu’ << à l’université Julus Niéréré de Kankan, seulement il y a un groupe de personnes qui ont tenté de saboter ce processus de recensement, pour la simple et unique raison qu’ils ont été humiliés lors de leur déclaration de grève >>, a-t-il indiqué.
Mais, Mohamed Bangoura rassure que tout est rentré dans l’ordre. << Nos agents recenseurs, puisqu’il n’y a que 200 enseignants du côté de l’université de Kankan, ont préféré de s’orienter vers Mandiana et Siguiri, où il y a un nombre élevé d’enseignants >>, a-t-il souligné.
Par ailleurs, il estime que << si vous voyez que la grève a été suspendue par le SENAESURS, c’est parce qu’il n’avait pas d’adhérents, et que les enseignants avaient décidé de boycotter cette grève, et de s’apprêter au recensement.
Baldé Alpha Souleymane