La grève du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a, indéniablement, perturbé l’évolution des cours dans les établissements scolaires. Les examens nationaux pointent à l’horizon, alors que dans la plus part des écoles, les programmes ne sont pas achevés. L’heure est à l’accélération.
Dans un entretien qu’il a accordé à Depecheguinee.com, le proviseur du lycée Kipé et ancien secrétaire général du FSPE, Elhadj Amara Balato Keïta, a exhorté les enseignants à faire leur mieux pour achever les programmes avant les examens.
<< Je demande aux professeurs de se mettre à l’oeuvre, pour boucher les trous >>, a-t-il invité.
À l’en croire, << quand je vous dis que le programme est fini, c’est du mensonge. Il y en a qui sont beaucoup en avance, d’autres à mi-parcours. Il y en a ceux qui n’ont pas du tout bougé >>, a-t-il indiqué.
Par ailleurs Elhadj Balato Keïta précise que même à temps normal, sans crise, il y a des professeurs qui peuvent rester sans pour autant achever le programme. Mais, ajoute-t-il, cela n’empiète aucunement pas sur le déroulement des examens.
Selon lui, l’école est ainsi faite. Le proviseur du lycée Kipé rappelle, tout de même, qu’il y en a des enseignants qui parcourt le plus rapidement que possible le programme, juste finir pour finir, dit-il. <<Ça ne sert aussi à rien. Il faut bien enseigner le programme comme cela se doit, pour que l’apprenant sache le contenu. Il faut que l’élève soit à même de retenir quelque chose >>, a-t-il précisé.
De conclure, monsieur Keïta demande aux enseigants de bien faire et de donner quelque chose de consommable par les enfants.
Baldé Alpha Souleymane