Le ministre de la santé, Édouard Niankoye Lamah, était face à la presse ce lundi 13 mai 2019, pour défendre les acquis du secteur de la santé de 2011 à nos jours. Malgré les avancées, beaucoup de choses restent à faire dans ce domaine.
Édouard Niankoye Lamah rappelle qu’en 2011, malgré les efforts fournis avant, la situation sanitaire dans le pays se caractérisait par une prévalence élevée des problèmes de santé. << Le taux de mortalité maternelle était à 980 pour 100 000 naissances vivantes, le taux de mortalité infantile à 98 pour mille, la prévalence du VIH à 1,5%, la prévalence du paludisme était de 44% tandisque le risque d’infection à la tuberculose était de 1,5% >>, a-t-il indiqué.
Selon le ministre, dans le domaine du renforcement de la surveillance et de la gestion des situations d’urgence, plusieurs progrès sont à noter. << L’agence nationale de sécurité sanitaire a été créée en 2016 à la suite de la terrible épidémie de la maladie à virus Ebola, permettant au pays de disposer d’un centre opérationnel d’intervention en cas d’urgences sanitaires et d’autres événements de santé publique. 38 Centres de traitement Épidémiologique (CTEPI) ont été construits dans le cadre de la préparation aux situations d’urgence. 8 équipes régionales et 38 équipes préfectorales d’alerte et de riposte contre les épidémies (ERARE et EPARE) ont été créées et dotées en moyens d’investigation et d’intervention rapide >>, a-t-il souligné.
À noter, selon le ministre de la santé, Édouard Niankoye Lamah, un long chemin a été parcouru depuis 2011. Mais, il rappelle que beaucoup reste à faire encore, parce que la santé n’est pas figée et acquise une fois pour toutes, ajoute-t-il.
Baldé Alpha Souleymane