Les Guinéens pour l’instant ignorent à quelle date doit se tenir le procès du massacre du 28 septembre 2009. Les victimes ont eu une lueur d’espoir récemment, suite à la mise en place d’un comité de pilotage. Sauf que les travaux trainent toujours.
Le ministre de la Justice, Mohamed Lamine Fofana, qui préside pour la première fois cette 6è rencontre, réitère encore la volonté du gouvernement à respecter ses engagements.
» Ce procès est un défi pour la Guinée. Quand ces évènements ont eu lieu vous vous rappelez la cour pénale internationale s’est intéressée mais nous leur avons dit laissez-nous juger cette affaire en Guinée. Ça s’est passé en Guinée, nous allons juger en Guinée’’ explique le ministre de la justice.
Le gouvernement guinéen a déjà mobilisé 20 milliards de francs guinéens pour un budget prévisionnel de 78 milliards. Les partenaires doivent contribuer à 33 pour cent dans ce budget. Ces derniers indiquent que tout se met en œuvre pour tenir le procès.
L’affaire sur le massacre du 28 septembre ne se tiendra finalement plus dans l’enceinte du cinéma Liberté. Selon le garde des sceaux, ‘’la proposition du cinéma Liberté a été abandonnée. La rénovation coutait pratiquement le prix d’un bâtiment neuf. On a opté pour la cour d’appel de Conakry. La salle d’audience sera édifiée dans les prochains jours’’, a-t-il annoncé à la presse.
La France pour sa part s’engage à former les magistrats pour le procès du 28 septembre. Son représentant à ladite réunion parle d’une étape indispensable.
Plus de 157 personnes ont été tuées dans le stade du 28 septembre, selon l’organisation des nations-Unies (ONU).
AGP/15/08/19 J