Après son report mercredi 16 octobre 2019 suite aux violences enregistrées à Mamou, le procès des manifestants du FNDC a eu lieu vendredi 18 octobre au Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou.
Ils sont au total 42 manifestants arrêtés dont 06 filles qui ont été entendus dans la salle d’audience du TPI de Mamou. Les activistes ont défilé à la barre pour expliquer les circonstances dans lesquelles ils ont été arrêtés.
Ils sont poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, entrave à la libre circulation sur la voie publique, destruction de biens publics et privés, coups et blessures et violences volontaires, prévus et punis par les articles 627,628,629,630, 637,632,990,523,239 et 240 du code pénal.
Après comparution, tous les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Ainsi le procureur du tribunal de Mamou El hadj Sidiki Camara a dit que ces prévenus ont été en amont et en aval de la manifestation du lundi 14 octobre 2019 qui a engendré beaucoup de dégâts à Mamou.
Le procureur a indiqué que quatre (4) prévenus sont retenus dans les liens de la culpabilité. Il a requis 6 mois de prison ferme et 500 mille GNF d’amende contre chacun des quatre prévenus. Deux (2) autres écopent de 3 mois de prison assortis de sursis et 200 mille GNF d’amende.
Vingt (20) prévenus sont retenus dans les liens de la prévention pour avoir participé à des manifestations. Chacun d’eux s’en sort avec 6 mois de prison et 300 mille GNF d’amende. Les 16 autres prévenus ont été renvoyés purement et simplement à des fins de poursuite et de relaxe.
À la fin de la plaidoirie des avocats, soit à 02h du matin, le président du tribunal a mis l’affaire en délibéré pour que la décision puisse être rendue le lundi 21 octobre 2019.
AGP/19/10/019
