Ce sont deux difficultés parmi les nombreuses auxquelles est confrontée la maison centrale de Conakry est à plusieurs. Une dizaine de prisonniers souffrent déjà de paludisme et ils ne reçoivent aucun médicament pour leur traitement à part le paracétamol . Notre source , précise en outre que les prisonniers vivent dans une grande promiscuité, au point qu’une cellule censée accueillir 15 pensionnaires en compte une cinquantaine. A appris votre quotidien depecheguinee.com
« il n’y a aucun médicament à l’infirmerie de la maison centrale de Conakry depuis belles lurettes, et pourtant il y a une centaine de détenus qui sont gravement malades et ils ne bénéficient d’aucun traitement. La façon dont nous accompagnons les malades à l’infirmerie c’est de la même manière qu’on les ramène dans les cellules. quelque soit ta maladie c’est paracétamol qu’on te donne, si tu as les moyens tes parents peuvent payer les médicaments pour toi et t’envoyer.Un de nos amis vient de décédé par ce qu’il n’avait pas les moyens de se soigner ». Déplore ce détenu
La maison centrale qui bat le record de décès est aussi réputé pour son surpeuplement. Le nombre des détenus est hautement supérieur à la capacité d’accueil . Une prison construite pour 300 détenus héberge de nos jours 1951 détenus. Du moins, à la date du jeudi 5 décembre 31 2019.
Le nombre pléthorique des détenus dans les cellules a créé une promiscuité préjudiciable aux détenus en affectant directement leur condition sanitaire .
Konkosory