Le neveu du capitaine moussa Dadis camara ex-chef de la junte militaire a passé près de 10 ans de détention à la plus célèbre des prisons de la guinée, la maison centrale de Conakry sans aucun procès.
Le commandant Marcel Guilavogui, ancien commandant adjoint du Bataillon autonome de la sécurité présidentielle (BASP) a été arrêté le 03 avril 2010 en compagnie de plusieurs autres officiers et sous – officiers acquis à sa cause. La trasition militaire dirigée par le général Sekouba Konaté poursuivait le neveu de Dadis Camara d’incitation à la rébellion des élèves soldats à la caserne de kaleya( forecariah) située à 110 km de Conakry.
Plus tard, après le passage de la commission d’enquête de la cour pénale internationale CPI , le commandant Marcel et plusieurs autres officiers notamment , le colonel Thiegboro , le général Mathurin Bangoura ont été inculpé pour le massacre de plus 157 personnes dont 109 femmes violées le 28 septembre 2009 au stade du même nom.
Ce fameux procès dont l’enquête a été finalement clôturé par la cour suprême, écartant tous les obstacles juridiques pour favoriser la tenue du procès, peine toujours à démarrer. L’ouverture du procès est bloquée par contrainte financière.
L’ancien ministre de la justice Me Cheick Sako avait annoncé une manne financière de 78 milliards francs guinéen comme budget pouvant couvrir toutes les dépenses pour la tenue du procès. Jusque-là cette somme peine d’être obtenue par les bailleurs de fond qui souhaitent accompagner la guinée pour ce procès de crime contre l’humanité.
L’État guinéen est dans l’impasse pour le choix du lieu, où le procès va se tenir, soit à Conakry ou à l’intérieur du pays.
Le nouveau pasteur à la maison Centrale
Le Commandant Marcel guilavogui l’un des mis en cause dans ce dossier du
massacre, qualifié comme crime contre l’humanité, en attendant d’être situé sur son sort, séjourne dans L’Église de la maison centrale.
Devenu pasteur, il passe sa journée à prêcher, sensibiliser les détenus chrétiens à abandonner le mal, pour venir vers la lumière.
Une rédemption pour celui qui a été cité par
Toumba Diakité commandant du bataillon autonome de la sécurité présidentielle, comme le cerveau de ce massacre qui a couté la vie à plus de 157 personnes, durant lesquels 109 femmes ont été violées.
Le séjour de commandant Marcel et Cie à la maison centrale de Conakry
est loin d’être terminé
Dossier à suivre
Latif Diallo