Plus de 1800 détenus de la Maison centrale de Conakry sont privés de tout mouvement depuis maintenant 30 jours. Le cactus dans tout ça est qu’on ne connaît pas jusqu’à nos jours qui a réellement donné l’ordre de fermer de toutes les cellules de cette concession carcérale pour autant confrontée au surpeuplement.
Selon des sources pénitentiaires, cette décision de fermeture aurait été donnée depuis le 8 juillet dernier par Alphonse Charles Wright alors Procureur général près de la Cour d’appel au lendemain d’une tentative d’évasion déjouée.
Joint par DepecheGuinee, le ministre Charles Wright rejette toute cette allégation qui, selon ses dires, n’a jamais donné l’ordre de la fermeture des cellules empêchant tout mouvement des détenus.
Le régisseur N’diaye, quant à lui, affirme avoir trouvé cette situation, mais compte trouver une solution pour une réouverture progressive.
Depuis quelques jours, les détenus malades et les personnes âgées sont souvent autorisés à se mouvoir dans les couloirs. Mais un grand nombre de détenus malades manquent toujours de soins.
« La situation est toujours la même depuis 30 jours maintenant. Ce qui est plus inquiétant, c’est l’augmentation progressive des détenus malades dans les différentes cellules. Il n y a pas de médicaments, le seul médicament qu’on nous donne ici c’est le paracétamol. Si un détenu est malade et que ses parents ne peuvent pas lui trouver des médicaments, il sera abandonné à lui-même », nous confie un détenu.
Pour l’heure, aucune nouvelle mesure n’a été prise pour la réouverture prochaine des cales.
pôpa manguet