La rencontre n’a fait l’objet d’aucune communication officielle. Le 1er mars, l’ambassade des Etats-Unis en Guinée a accueilli une délégation de membres des principaux partis de l’opposition guinéenne, parmi lesquels l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), l’Union des forces républicaines (UFR) et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG).
La réunion organisée sous l’impulsion de l’ambassadeur résident de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Conakry, l’Ivoirien Louis Blaise Aka-Brou, a également rassemblé les représentants des autres entités constituant le G5 Guinée. Outre les Etats-Unis et la Cedeao, cet organe chargé d’accompagner la transition du pays compte aussi la France, 1’Union européenne et les Nations unies en tant que membres.
Intelligence Les émissaires de l’opposition ont fait part de leurs conditions pour l’ouverture de concertations avec la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya. Parmi celles-ci figurent la libération d’une poignée de ministres ayant servi sous son prédécesseur, Alpha Condé, incarcérés à la suite de soupçons de corruption , ainsi que le retour des leaders de l’UFDG et de l’UFR actuellement en exil, respectivement les ex-premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sydia Touré . Après avoir conduit un premier dialogue fin 2022, boycotté par ces formations ainsi que par le RPG d’Alpha Condé,le gouvernement du premier ministre Bernard Goumou a, début mars, de nouveau invité ces partis à la table des négociations.
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