Le général de brigade Ibrahima Sory Bangoura Biss a récemment été nommé chef d’état-major général des forces armées, mais il a surpris beaucoup de gens en ignorant son unité d’origine, BÂTA (Bataillon spécial des troupes aéroportées), pour assurer sa garde. Alors que son prédécesseur, le général Sadiba Koulibaly, un fantassin et ancien chef d’état-major général des armées, était protégé par des éléments de BÂTA, général Biss quand lui a préféré faire appel à une unité des forces spéciales pour sa protection rapprochée.
Ce choix du nouvel homme fort de l’armée suscite différentes interprétations au sein de la grande muette. Certains y voient une crise de confiance entre les éléments de BÂTA, qui seraient mécontents et fidèles à l’esprit du général Sadiba. D’autres fournies cette décision comme une stratégie du président Doumbouya pour avoir ses hommes près du nouveau chef d’état-major des armées, afin de contrôler ses faits et gestes.
Depuis son limogeage comme chef d’état major général des armées, l’unité de BÂTA chargée de la protection du général Sadiba a été rappelée au camp, et il se trouve actuellement à Landrea, avec seulement trois gardes.
Cette situation soulève des questions quant à la sécurité du nouveau chef d’état-major et à l’impact de ce choix sur les relations au sein des forces armées.
Il est encore trop tôt derrière pour déterminer les motivations précises de cette décision du général de brigade Ibrahima Sory Bangoura Biss. Les prochains développements pourraient-être de mieux comprendre les enjeux et les conséquences de ce changement dans la protection du chef d’état-major des forces armées.
En attendant, le choix du général de brigade Ibrahima Sory Bangoura Biss de s’appuyer sur une unité des forces spéciales pour sa sécurité rapprochée laisse place à des spéculations et à des débats au sein de la grande muette.
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
