N’Zérékoré pleure aujourd’hui ses enfants, tombés sous le poids de la bêtise et de l’hypocrisie d’un régime qui s’est perdu dans les méandres de la démagogie et du mensonge.
Mamadi Doumbouya et son CNRD, auréolés d’une fausse noblesse révolutionnaire, sont les architectes de cette tragédie. Leur mission initiale ? Réformer. Leur serment ? Sauver. Leur réalité ? Tromper et festoyer.
Sous leurs masques de vertu, ces prétendus sauveurs ont abandonné les promesses faites au peuple. Désormais, ce sont des tournois de pacotille, des danses de mamaya, et des cérémonies vides qui constituent l’essence de leur gouvernance.
Pendant que le sang de la jeunesse guinéenne coule, eux, organisent des matches d’ouverture, des finales grandioses, où l’hypocrisie éclate comme des feux d’artifice.
Et que dire de ces ministres, directeurs et autres « chercheurs de postes » ? Ils rivalisent d’ingéniosité pour détourner l’argent public et financer ces mascarades.
Avec pour seule ambition plaire à Mamadi, ce roi nu, qui ne voit dans cette farce que le reflet d’un pouvoir consolidé.
Ces tournois, censés galvaniser le peuple, ne sont rien d’autre qu’un écran de fumée, un spectacle grotesque qui dissimule l’échec et la corruption.
Mais le drame ne s’arrête pas là. Certains hommes d’affaires, mus par une lâcheté sans borne, se ruent dans cette danse macabre pour préserver leurs intérêts.
Ils financent, applaudissent, se pavanent, tout en créant des mouvements de soutien aussi hypocrites que leur cupidité. Leur objectif ? Échapper aux impôts, sauver leurs acquis douteux, et montrer leur « loyauté » à ce système gangréné.
la plus grande tragédie reste cette jeunesse, perdue et manipulée. Une jeunesse qui vend son avenir pour des miettes, qui danse au rythme des tambours de la démagogie sans réaliser qu’elle en est la principale victime.
Où est cette flamme, ce désir de changer le cours des choses ? À force de courir derrière des illusions, cette jeunesse compromet non seulement son avenir, mais aussi celui du pays tout entier.
Mamadi, CNRD, ministres, directeurs, hommes d’affaires et jeunesse, vous êtes les artisans de cette tragédie. Vous avez volé l’espoir, piétiné les rêves, et plongé des familles dans le deuil. Chaque âme perdue à N’Zérékoré maudira votre hypocrisie.
Mamadi , Vous avez gravi les échelons non pas sur des marches, mais sur des cadavres. Chaque pas que vous avez fait pour atteindre ce fauteuil est marqué par le sang des innocents.
Mais ce n’était pas suffisant, n’est-ce pas ? , vous continuez à ôter la vie de ceux qui osent penser autrement que vous, comme si la diversité d’opinion était un crime.
Les âmes des innocents injustement tués le 5 septembre vous hantent, tout comme celles des manifestants fauchés pour avoir réclamé leur droit de vivre dignement.
Les cris de ces militaires, torturés jusqu’à ce que la mort s’en suive pour des complots montés de toutes pièces, résonnent dans l’obscurité de vos nuits.
Vous êtes loin d’être la bénédiction que vous prétendez être pour la Guinée. Non, vous êtes une malédiction.
Votre règne taché de sang des innocents n’a apporté que douleur et désolation. Les rues pleurent, les familles saignent, et le peuple, réduit au silence, attend votre départ comme on attend la fin d’une longue nuit d’orage.
Partez, partez, partez.
L’histoire vous jugera, et ce jugement sera sévère
Puisse ce drame être un cri d’alarme pour tous ceux qui croient encore en la Guinée. Que les âmes de nos frères et sœurs reposent en paix, loin de ce monde d’injustice et de mascarade.
Mes sincères condoléances aux familles, parents, proches . Mes sincères condoléances au peuple de Guinée
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant