Header Ad

Categories

Most Viewed

Conakry : récit pathétique d’une femme dont le bébé a été retiré, après un accouchement à l’hôpital Ignace Deen

Mariam Bangoura c’est le nom de la dame, victime de cette situation insupportable.

Elle habite le quartier Gbèssia rond-point, dans la commune de Matoto. Selon elle, le bébé à qui elle a donné naissance le 1er juin 2020 à l’hôpital Ignace Deen, lui a été retiré dans des circonstances qu’elle n’arrive à comprendre. Et pire, son mari Alhassane Bangoura est par la suite mis aux arrêts à cet effet et détenu à la DPJ.

Dans ses explications, la principale concernée a pointé du doigt son médecin, appelé Dr Kourouma. Elle accuse également une famille Kaba, d’être derrière le calvaire qu’elle vit actuellement.

Lisez ce récit pathétique de dame Bangoura, dont le bébé lui a été retiré.

« …J’ai accouché d’un garçon le lundi 1 juin 2020 par césarienne. Je suis restée à l’hôpital plus de trois jours puisque j’avais perdu beaucoup de sang. Le vendredi, une infirmière qui était bien habillée est venue vers nous ; elle a prononcé un nom. Mais puisque ce n’était pas le mien, je n’ai pas répondu. Une autre infirmière qui travaillait dans notre salle a dit à cette infirmière que c’est moi Mariame Bangoura, la seule qui a accouché d’un garçon ce jour-là. Du coup, cette dernière m’a dit de lui donner le carnet de mon fils, mais pour moi elle cherchait du sang pour moi, puisque je n’étais pas bien portante, je lui ai remis le carnet de mon enfant et elle est partie avec. Nous avons tout fait pour savoir qu’est ce qu’elle compte faire avec ce carnet, elle m’a dit que les médecins veulent juste faire quelque chose. Quand ma famille et moi avions insisté, finalement ils ont envoyé un nouveau carnet. Du coup, ma mère s’est opposée, qu’elle ne prendra pas ce carnet. Que c’est l’ancien qui nous appartient et non le nouveau. Ma maman s’est fâchée, elle m’a dit quittons cet hôpital peut-être qu’ils veulent nous voler l’enfant si nous passons la nuit ici, ces médecins viendront prendre le bébé. Nous avons arrangé tous nos bagages cette nuit et avons pris un déplacement pour la maison. Le mardi, soudain, des hommes de la DPJ se sont présentés chez nous et ont arrêté mon mari pour le conduire dans leurs locaux. Quelques minutes après, j’ai reçu un appel de mon mari qui m’a demandé d’aller à la DPJ avec le bébé. Quand je suis arrivée, ils m’ont dit que si je sais ma présence ici, je leur ai dit non ! Ils m’ont ainsi dit que je ne devrais pas quitter l’hôpital sans l’autorisation des docteurs. Je leur ai dit que les médecins de là-bas voulaient compliquer ma situation et je leur ai expliqué toute la scène qui s’était produite à l’hôpital. Donc à cause du fait que nous avons quitté l’hôpital sans la permission des médecins, ils disent que nous avons volé ce bébé. Selon eux, l’enfant n’est pas le mien. Que les médecins leur ont dit qu’il y a eu un changement de carnet et moi mon bébé était décédé. Chose qu’on n’arrive pas à comprendre surtout que Dr Kourouma qui s’est occupé de moi, n’est pas à sa première fois. Quand j’ai donné naissance lors de ma première grossesse, c’est lui-même qui m’avait fait la césarienne. Il nous a dit que mon bébé n’a pas survécu et nous n’avions pas retrouvé le carnet du disparu. Cette fois-ci s’ils disent encore que j’ai perdu mon bébé alors que je suis restée pendant plusieurs jours avec ce bébé qu’ils m’ont remis, je ne comprends absolument rien. Comment je peux voler un bébé pour ça ? Je suis confuse et je me remets à la volonté du tout puissant », a-t-elle expliqué.

Le médecin Dr Kourouma interrogé mercredi, a dit ne pas se prononcé. « Allez-y à la DPJ, ma déposition est faite là-bas », a-t-il lâché.

La famille Kaba elle aussi, dit attendre la fin des enquêtes pour se prononcer.

Mosaiqueguinee. Com

    Leave Your Comment