ULTRA LUXE L’émirat, dont l’audace architecturale et le goût du faste n’ont aucune limite, s’est associé à la star planétaire de la chanson pour révéler l’Atlantis The Royal, l’hôtel de tous les superlatifs
Cela faisait quatre ans qu’elle ne s’était pas produite en concert. Pour effectuer son retour sur scène, Beyoncé a choisi un événement hors du commun : la révélation de l’Atlantis The Royal à Dubaï. Le 21 janvier dernier, la plus grande star de la chanson et le nouveau complexe hôtelier le plus luxueux du monde étaient donc associés pour offrir un spectacle d’anthologie à un parterre de célébrités et d’invités triés sur le volet.
La bagatelle de 23 millions de dollars aurait été allouée à Beyoncé pour faire de cette inauguration l’événement de l’année au Moyen-Orient. Une démarche paradoxale pour une destination qui s’engage sur la voie de la sobriété en accueillant la COP28 pour le climat en décembre prochain.
Il faut dire que depuis son développement dans les années 1970, Dubaï est devenu le champion du compromis. Cerné de pays très conservateurs, l’émirat fonde notamment son attractivité sur la tolérance ethnique et religieuse. En écho à cette volonté d’ouverture, le show exclusivement féminin a réuni autour de Beyoncé des musiciennes de l’orchestre Firdaus issues de vingt-trois nationalités. Marquée par un vibrant Ave Maria et par un provocant Naughty Girl entonnés face aux membres de la famille régnante, cette performance de la diva américaine s’est achevée dans une apothéose pyrotechnique, avant que le groupe de DJ Swedish House Mafia ne prenne les commandes de la fête.
La bagatelle de 23 millions de dollars aurait été allouée à Beyoncé pour faire de cette inauguration l’événement de l’année au Moyen-Orient. Une démarche paradoxale pour une destination qui s’engage sur la voie de la sobriété en accueillant la COP28 pour le climat en décembre prochain.
Il faut dire que depuis son développement dans les années 1970, Dubaï est devenu le champion du compromis. Cerné de pays très conservateurs, l’émirat fonde notamment son attractivité sur la tolérance ethnique et religieuse. En écho à cette volonté d’ouverture, le show exclusivement féminin a réuni autour de Beyoncé des musiciennes de l’orchestre Firdaus issues de vingt-trois nationalités. Marquée par un vibrant Ave Maria et par un provocant Naughty Girl entonnés face aux membres de la famille régnante, cette performance de la diva américaine s’est achevée dans une apothéose pyrotechnique, avant que le groupe de DJ Swedish House Mafia ne prenne les commandes de la fête.
La piste aux étoiles
Les dix-sept restaurants et bars de l’Atlantis The Royal réunissent plus de chefs étoilés qu’aucun autre établissement dans le monde. Le Britannique Heston Blumenthal, connu pour sa cuisine moléculaire, y a notamment ouvert Dinner, ainsi que son premier bar, Resonance, dont l’aquarium abrite quelque 4.000 méduses. Le péruvien Gaston Acurio, l’hispano-américain José Andrés, l’irano-américaine Ariana Bundy ou encore le grec Costas Spiliadis comptent parmi ces virtuoses de la gastronomie réunis par le complexe.
En marge de la soirée du 21, des rendez-vous culinaires se sont succédé sur trois journées en présence de « talents » (appellation locale et distinguée des influenceurs), comme le mannequin Kendall Jenner ou les Françaises Nabilla Vergara et Iris Mittenaere. Parmi ces événements gourmands, la « Fête des rêves » a rassemblé tous les chefs du Royal autour d’espaces de live cooking faisant notamment la part belle aux produits tricolores, caviar et Champagne en tête.
Le chef japonais Nobu Matsuhisa était, quant à lui, présent le 22 janvier pour inaugurer Nobu by the Beach, le premier club de plage de sa célèbre marque codétenue avec l’acteur Robert De Niro.
Un objet de fantasmes
Nouvel emblème architectural de Dubaï, l’Atlantis The Royal a pour ambition de redéfinir les standards de l’hôtellerie de luxe. Inaccessible au commun des mortels, un tel niveau de service dépasse souvent l’imagination. Outre les inévitables majordomes personnels et accessoires de chambre sur mesure, l’hôtel propose, par exemple, aux hôtes de ses suites de créer leur propre expérience de sommeil, en choisissant leur oreiller parmi un échantillon de formes, de textures et de maintien.
Issu d’une collaboration entre grands noms de l’architecture et du design, le complexe représente un investissement de 1,4 milliard de dollars. Destination à part entière, il trône sur l’anneau extérieur de la fameuse Palm Jumeirah.
Élevées sur 43 étages, ses 795 chambres et suites offrent une vue imprenable sur la marina de Dubaï et la mer d’Arabie. Les six tours qui composent le Royal sont réunies au 22e étage par une skypool de 90 mètres de long, faisant partie d’une expérience de divertissement en plein air appelée Cloud 22. Doté de cabines privées avec piscines, d’un swim up-bar et d’une cabine de DJ, cet espace est le futur repaire des fêtards fortunés. Les participants à la prochaine COP28 n’y mettront vraisemblablement pas les pieds. Mais les amateurs d’ultra luxe, moins sensibles aux enjeux environnementaux, peuvent d’ores et déjà réserver.
Source : 20minutes.fr