Rien ne vas plus entre la société française Veolia et l’Etat guinéen .
Cette société qui avait un plan de redressement adopté depuis 2012 ,et actuellement en cours de réalisation pour pouvoir redresser durablement le secteur de l’électricité en Guinée, pour un programme d’exécution de 1,3 milliards de dollars , aurait plié bagage depuis le 1er mai 2018. Selon une source proche du dossier, cette société reproche au gouvernement guinéen la non validation de son chronogramme qu’elle attendait depuis 2015. La société Veolia reproche également aux responsables d’EDG ( électricité de Guinée) de l’empêcher dans la mise en œuvre de ses activités pour pouvoir mettre fin aux gaspillages et affairisme qui gangrènent la société mère -EDG-.
Cette énième menace de rupture de ban de la société française a poussé l’Elysée de se mêler à la danse pour rétablir l’ordre. Selon une source proche du Palais de Sekhoutoureya, président Alpha Condé est averti par le gouvernement français qui menacerait même qu’en cas de départ de Véolia aucune autre société française ne viendrait en Guinée jusqu’à la fin de son mandat. Du moins à en croire notre source.
Cette menace qui ne semblerait pas être une blague de la part des autorités françaises aurait poussé le président Alpha Condé d’empêcher le départ de la société Veolia en leur promettant la validation de leur chronogramme dès la mise en place du nouveau gouvernement.
C’est le lundi 14 mai 2018, a appris depecheguinee, la société Veolia qui a pour tâche la commercialisation du courant produit par la guinéenne de l’électricité -EDG- se serait ravisée pour reprendre du service.
Affaire à suivre
Abdoul latif Diallo