Alors qu’un éventuel report des élections législatives et du référendum constitutionnel se murmure, à la mouvance, on veut prendre les devants.
Pour le parti présidentiel, pas question d’un nouveau report du double scrutin législatif et référendaire.
Des militants ont même exigé au chef de l’Etat de fixer une nouvelle date de ces élections.
C’est dans cet esprit que s’est aussi inscrit le chef de la majorité.
Amadou Damaro Camara prévient qu’un autre report pourrait provoquer l’ire des militants.
« Le président de la République a demandé le report pour deux semaines. Deux semaines après le 1er mars, nous savons sur quelle date ça tombe et c’est ce que nous attendons et nous attendons à ce que les élections aient lieu dans deux semaines à partir du 1er mars », a-t-il précisé d’entrée.
A la question, « si cela n’est pas fait, que va faire la mouvance ? », Damaro n’est pas allé du dos de la cuillère. Le président du groupe parlementaire RPG arc-en ciel a répondu en ces termes : « Nous serons très fâchés. Je n’ai pas besoin de dire au président que je vais me fâcher. J’attends à ce que ces élections aient lieu maintenant si elles n’ont pas lieu, je serais fâché et beaucoup seront fâchés », a prévenu Amadou Damaro Camara.
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