La mort du journaliste Abdoulaye Bah continue de susciter de l’indignation au sein de l’opinion publique guinéenne, surtout dans la presse.Quelques heures après cet terrible accident de Matoto, le principal suspect, Ibrahima Sory Camara est toujours en fuite. Cependant, 3 personnes ont été arrêtées et détenues au commissariat central de Matoto.
Il s’agit de Mohamed Youla celui à qui la voiture, à l’origine de l’accident, avait été confiée, Bernard Ouendeno un autre ami du suspect qui détenait la clé du véhicule et la mère du fugitif Kadiatou Camara, une femme ménagère qui dit ignorer le lieu ou se cache son fils. Ces trois proches du suspect numéro un, seraient mis aux arrêts en attendant de retrouver le véritable auteur de l’accident.
Mais à qui appartenait la voiture ?
C’est un véhicule noir de marque Hyundai qui appartenait, selon nos informations à feue Moussokoro Kaba, une dame qui résidait en France. Après sa mort, son fils a hérité de la voiture, ce dernier après son séjour en Guinée l’a confiée à son ami Mohamed Youla pour ses courses, Mohamed à son tour passera les clés à Bernard Ouendeno, un autre ami pour une course rapide, le samedi 16 juin dernier. C’est donc ce dernier qui passera la voiture à Ibrahima Sory Camara pour qu’il aille déposer une de ses amies à l’aéroport tard la nuit. Si à l’allée la mission s’est bien déroulée, au retour, par contre, le pire va se produire. Ibrahima Sory, au lieu de ramener la voiture tel qie prévu, aurait décidé de faire une virée nocturne avec d’autres potes. C’est donc au retour de cette nuit festive que Sory, le chauffeur va mettre le pied à fond sur l’accélérateur roulant à vive allure. La suite, on la connait puisque sa folle course a abouti à un cas d’accident mortel, 5 blessés et un mort ont été enregistrés.
Il faut rappeler que les occupants du véhicule, au nombre de 5 dont 2 filles, il parait, buvaient de l’alcool à forte dose. Après l’accident, ils ont abandonné la voiture, 20 mètres plus loin et chacun a pris la tangente. Depuis lors, ils sont introuvables.
Les enquêtes seraient en cours pour les retrouver au plus vite. La police routière de Matoto est l’entité qui pilote l’opération. Et nos enquêtes nous permettent d’écrire que les enquêteurs subissent des pressions terribles depuis le haut sommet pour que cette affaire soit définitivement réglée.
Les parents des personnes arrêtées invoquent la responsabilité individuelle en matière pénale, pour eux, nul ne doit répondre des forfaitures d’une personnes adulte qui a agit en toute conscience.
Dossier à suivre
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