À l’occasion de la célébration du 1er mai, fête internationale du travail, un violent affrontement a été enregistré entre l’USTG version Mamou et le SLECG au palais du peuple. Il y a eu plusieurs blessés dont des cas graves.
Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et Chercheurs de Guinée, Aboubacar Soumah, après avoir été modesté au cours de cet affrontement, a été transporté à l’hôpital. Il aurait reçu un violent coup de bâton sur la tête. D’après les dernières nouvelles son état est stable et rassurant.
Par ailleurs, c’est le fait de refuser à Aboubacar Soumah et son équipe de s’installer à la loge officielle qui serait à la base de cet incident. Une pluie de pierre a commencé à retentir.
Mariam Cissé, enseignante, se demande comment ces cailloux sont arrivés au palais. << Il n’y a pas de cailloux là-bas. J’en suis sûr et certain que c’est quelque chose qui a été préparée. Les cailloux-là ont été transportés. Qui serait à la base de tout ça ? >>, s’interroge-t-elle.
Selon Alpha Oumar Diallo, c’est l’État qui a encouragé cette pagaille. << L’USTG de Mamou n’a pas de militants. C’est un groupe créé par le gouvernement. Comment est-ce qu’ils peuvent dire que celui que les enseignants reconnaissent ne peut pas rentrer au palais ? Aboubacar est le seul méritant. Nous, les enseignants, sommes derrière lui. C’est une déception totale de la part des autorités >>, a-t-il indiqué.
À noter que certaines sources rapportent que des gendarmes, habillés en civil, étaient parmi ceux qui ont tabassé Aboubacar Soumah et consort.
Baldé Alpha Souleymane
