Le Conseil français du culte musulman (CFCM), avec l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), l’ont annoncé lors d’une prise de parole ce mardi : le ramadan 2018 débutera jeudi 17 mai, soit après-demain. Cette décision est venue des différents membres du CFCM, présidé par Ahmet Ogras. Cela signifie donc la lune n’était pas visible ce mardi soir, comme cela était attendu. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a publié un communiqué pour expliciter la démarche de l’institution religieuse ce mardi. « La « Nuit du doute » est toujours fixée au 29e jour du mois de Chaâbane de l’année hégirienne 1439/H », écrit-il. Une commission religieuse se tient ainsi aujourd’hui « en présence d’imams, de représentants de mosquées d’Île de France, des membres du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), des représentants de l’ensemble des fédérations musulmane de France et des fidèles » à la Grande mosquée parisienne pour « unir l’ensemble des musulmans de France autour d’une même date ».Alors que la date du début du ramadan 2018 est fixée au jeudi 17 mai, les salariés qui font le jeûne vont devoir s’organiser. Selon la profession, il est possible de négocier un aménagement des horaires. Si l’employeur refuse, il n’y a pas de recours sauf s’il peut démontrer une inégalité de traitement. Ça y est, la date du début de ramadan a été annoncée. La période de jeûne démarrera officiellement jeudi 17 mai en France. Avec les beaux jours, il n’est pas toujours évident de concilier travail et ramadan. Cependant, il va falloir faire avec, car le droit du travail ne prévoit pas d’aménagement du temps de travail. Un employé ne peut donc pas exiger d’arriver plus tôt. En revanche, l’employeur ne peut pas licencier ou mettre en congé forcé une personne qui jeûne.
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