Une cinquantaine de journalistes ghanéen partis couvrir les jeux du Commonwealth ont été rapatriés par les autorités australiennes.
Cinquante Ghanéens ont été renvoyés d’Australie, où ils se rendaient pour couvrir les jeux du Commonwealth. Ils étaient incapables de prouver leur profession de journaliste en répondant aux questions qui leur ont été posées par les services d’immigration.
Afin de clarifier l’opinion sur cette affaire, Andrew Barnes, le Haut-commissariat australien au Ghana a confirmé que l’Australian Border Force (ABF) a annulé les visas de plusieurs dizaines de voyageurs de divers pays, dont le Ghana. Les voyageurs refoulés tentaient de se rendre en Australie en se faisant passer pour des journalistes, des athlètes ou des officiels.
Les personnes expulsées bien qu’ayant obtenues de visas n’avaient pas de matériel de travail comme des ordinateurs, des enregistreurs, des téléphones portables et de l’argent nécessaire pour couvrir les jeux.
Comme une mise au point, l’Association des Journalistes du Ghana (GJA) s’est distanciée des prétendus journalistes et a précisé ne pas reconnaître « l’identité des soi-disant journalistes ». Sans s’arrêter à ce point, le GJA ajouté n’être pas au courant de la mission de ces ghanéens en Australie.
Afin d’éviter que cette affaire ne salisse le nom de la corporation, le GJA a demandé au ministère des Affaires Etrangères, à la police et aux autres institutions concernées de mener une enquête approfondie afin d’établir la véritable identité des déportés dans le but de préserver l’image du pays et des journalistes ghanéens.
Le GJA tient à faire savoir qu’il ne connaît pas l’identité des soi-disant journalistes; il n’est pas non plus au courant de leur mission en Australie. Bien que les journalistes ghanéens voyageant à l’extérieur du pays pour des événements officiels ne soient pas obligés d’informer le GJA de leurs affectations, il est assez étrange que le GJA ne soit pas au courant de l’identité des déportés, y compris les médias qu’ils prétendent représenter.
Le GJA note que la déportation des prétendus journalistes d’Australie a tendance à souiller l’image des journalistes ghanéens en particulier et du Ghana dans son ensemble. Pour cette raison, nous demandons au Ministère des Affaires Etrangères, à la police et aux autres institutions concernées d’enquêter de manière approfondie sur la question afin d’établir la véritable identité des déportés dans le but de racheter l’image du Ghana et des journalistes ghanéens.
Le GJA souhaite saisir cette opportunité pour conseiller les journalistes ghanéens voyageant à l’étranger pour des missions officielles de suivre les protocoles requis de leurs pays hôtes et des organisateurs de l’événement afin d’éviter toute gêne. De plus, ils peuvent demander l’aide du GJA pour faciliter leurs missions.
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