Le rapport résumant les propos et positions de 59 institutions, structures et autres organes représentant les forces vives de la nation aux consultations inclusives menées par le Premier Ministre, a été remis au Président de la République, Pr Alpha Condé.Il s’agit d’un document de 31 pages contenant la synthèse des conversations sur l’organisation des élections législatives de décembre 2019 et sur la nécessité d’une révision constitutionnelle. D’aucuns proposent que le texte de la nouvelle constitution soit mis à la disposition des experts et citoyens en vue d’une campagne de vulgarisation et d’appropriation avant d’être soumis au referendum.
D’autres interlocuteurs ont opté pour l’adoption d’une nouvelle constitution par voie référendaire avant la tenue des législatives à la date fixée par la CENI. L’objectif, selon les intervenants, est de donner la légitimité aux députés dont le mandat a déjà expiré. Ces mêmes interlocuteurs demandent aux autorités guinéennes de procéder à une révision exceptionnelle des listes électorales avant fin octobre 2019.
Outre le referendum sur la légitimation de la nouvelle constitution et la tenue des législatives dont un document de 1.550 signatures des guinéens du Canada favorables au projet de nouvelle constitution, les responsables de l’Union du Fleuve Mano ont exigé la réactualisation d’une proposition de transcription de la constitution en six (6) langues nationales.
L’union du fleuve mano tient surtout au renforcement des mesures sécuritaires en raison dit-on « des informations relatives aux velléités de déstabilisation ».
L’UFM proclame l’implication et la responsabilisation des populations dans le dispositif de sécurité pour tous. Bref, 59 structures (institutions et organes) ont été consultées par le Premier Ministre et les propositions et tendances sur les questions soulevées ont été consignées dans un rapport de trente une (31) pages disponibles sur la table du Chef de l’Etat pour examen, réaction et prise de décision audacieuse au bénéfice des forces vives de la Nation.
En attendant, le Pr Alpha Condé n’accorde plus de crédit aux habituels animateurs de galerie, qualifiés de « frappeurs ou profiteurs » des largesses d’hommes politiques ou d’operateurs économiques dans les quartiers et communes de Conakry.
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