Le 16 décembre dernier, la gendarmerie nationale a tranché, et trois de ses membres se sont retrouvés suspendus, laissant derrière eux l’écho d’un devoir envolé.
Mariam Yéfédet Bangoura (matricule 30742/GG) et Sékou Bereté (matricule 52628/G) ont déserté leurs postes, tels des ombres quittant le champ de bataille, abandonnant l’engagement qu’ils avaient prêté.
Quant à Amara Mané (matricule 65484/G), il s’est pris au jeu des écrans et des filtres. Sur TikTok, vêtu de son uniforme, il a dansé au rythme des interdits, ignorant la règle interdisant toute apparition en tenue militaire sur les réseaux sociaux.
Ainsi, ces trois gendarmes, à la fois absents et trop présents, illustrent une étrange contradiction , entre la fuite et l’exposition, le devoir s’efface comme une promesse dans le vent.
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant