Les choses commencent à se compliquer pour le Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée(SLECG) qui respire désormais discorde. Le numéro 2 de la structure Oumar Tounkara est sur la sellette. On l’accuse de flirter avec le Premier ministre et le gouverneur de la banque centrale pour casser la grève des enseignants enclenchée depuis le 3 octobre dernier.
Hier mardi 25 décembre, le chargé à la communication du SLECG, Mohamed Bangoura qui intervenait dans une radio de la place, a indiqué qu’il est bel et bien vrai, le secrétaire général adjoint, Oumar Tounkara mène des démarches nocturnes auprès du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana afin de prendre sa part de gâteau pour suspendre la grève déclenchée depuis près de 3 mois.
‘’Je le confirme haut et fort que Oumar Tounkara tient des rencontres nocturnes avec le Premier ministre. A chaque fois qu’il rencontre Ibrahima Kassory Fofana, il y a des membres du cabinet qui nous informent de sa présence au sein de la Primature. Il a préféré la relation amicale à la souffrance de l’ensemble des enseignants et des enseignantes de la république de Guinée. Raison pour laquelle, la base a décidé de sa suspension à toute participation de rencontre pour des négociations’’ a-t-il dit.
Se montrant peu conciliant, Mohamed Bangoura a révélé que c’est grâce aux différentes prières effectuées à la fin de chaque Assemblée générale que les masques commencent à tomber. Il a ensuite soutenu que Oumar Tounkara a été plusieurs fois averti mais en vain.
‘’ A chaque fois que nous prenons nos assemblées, nous prions le tout-puissant Dieu de dénicher toute personne qui tenterait de trahir les enseignants dans leur lutte, de nous les montrer. Et à chaque fois que nous tenons ces prières, nous recevons la réponse de Dieu. Nous avons tenu plusieurs réunions à cause de ses liens très étroits avec le Premier ministre. Nous nous sommes rendus compte que sa position radicale est de vouloir soutenir le gouverneur de la Banque centrale et le Premier ministre dans leur volonté de suspendre la grève avant toute négociation’’, a t-il indiqué avant d’annoncer que la base exige la remise ce mercredi 26 décembre, d’une lettre de suspension à Oumar Tounkara.
Le secrétaire général du Slecg va-t-il se conformer à cette décision dit-on de la base ou décidera-t-il de claquer la porte de la structure ? Bien malin qui y répondra.
Médiaguinee