À l’en croire, le mot lutte englobe la prévention, avant de concerner la répression. << Ne prenez pas le mot de manière sémantique. Cette prévention, c’est la sensibilisation, c’est l’éducation au sein de la société de manière générale, des écoles et des associations >>, a-t-il indiqué.
Monsieur le procureur estime que la contribution de la société civile paraît important à la lutte contre la drogue.
<< Vous prenez un pays comme la Suisse, qui est envahit par l’héroïne, c’est les ONGs qui sont en train d’aider l’État dans la lutte contre ce fléau-là. Dans tous les carrefours, chaque matin, les ONGs viennent ramasser les seringues, et proposent des traitements >>, a-t-il souligné.
Et de conclure, en soulignant qu’ << il est offert au procureur de la République, la possibilité de ne pas poursuivre quand le drogueur a accepté le traitement. La loi l’a prévu. C’est une sorte d’immunité >>, a ajouté M. N’diaye.
Alpha Souleymane