Selon nos sources, il s’agit d’une liste de grâce imminente sur laquelle figureraient les noms de plusieurs détenus condamnés à des lourdes peines, entre autres, pour ‘’association des malfaiteurs’’ ‘’vols à mains armée’’, et des cas de viols. Le ministre de la justice, garde des sceaux, Alors que Me Cheick Sacko, voudrait, lui, voir le président Alpha Condé, accorder ‘’sa grâce’’ aux des détenus condamnés pour «des délits mineurs.»
C’est pourquoi le garde des sceaux auraient rejeté cette liste et privé de facto ces détenus de ‘’gros calibres’’ d’une imminente grâce présidentielle, à l’occasion de la fin d’année.
Parmi eux, Tidiane Soumah, alias Chaux-Chaux et India Kalla, qui ont tous purgé 23 ans de prison. .
Mais, selon certains détenus, ce projet de grâce sentirait une forte odeur de corruption. Ces derniers parlent d’un deal des membres de cabinet du ministre Sako.
» ils demandent de l’argent aux détenus pour être sur la liste des personnes qui doivent bénéficier de la grâce», rapporte une source anonyme, très au fait du dossier.
Une autre source carcérale de révéler à la rédaction dedepêcheguine.com qu’il aurait été demandé à deux détenus de payer, respectivement 35 et 40 millions de francs guinéens pour être gracié.
Par ailleurs, selon les mêmes sources, aucun détenu politique ne figurerait sur cette liste. Le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB), dame Fatou Badiar, Jean Guilavogui, tous condamnés pour atteinte à la sûreté de l’Etat, devront encore attendre. Car, à les en croire, le Chef de l’Etat est encore loin d’être clément envers les mis en causes dans l’attaque contre son domicile privé en 2011.
Contrairement aux autre pays qui accordent la grâce aux détenus qui ont écopé de lourdes peines.
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, la commission mise en place à cet effet, serait rentrée en conclave à la maison centrale de Conakry, pour revoir la liste rejetée par le ministre Cheick Sako
«Cette grâce ne supprime pas l’infraction commise, ni le jugement ni l’arrêt de condamnation. Mais, elle se limite à atténuer les conséquences en faisant cesser l’exécution de la peine», nous dit-on
Abdoul LATIF Diallo
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