Si au plan juridique la question relative à la comparution de force de l’ancien premier ministre et de ses co-accusés se pose entre avocats de la défense et de l’Etat, il faut dire que le débat pourrait être clos ce lundi 20 mars devant la chambre de jugement de la cour de répression des infractions économiques et financières.
Et pour un des avocats de l’Etat, il n’y a pas matière à débat, le procureur spécial Aly Touré est dans tous ses droits de contraindre les prévenus Dr Kassory Fofana, Dr Mohamed Diané et Oyé Guilavogui à comparaître par devant la CRIEF.
« Je ne suis pas dans le secret ni dans les confidences du Procureur Aly Touré qui est quand même légalement tenu de les faire comparaitre de force. Ce n’est pas ma volonté, c’est une prescription légale. Le procureur est dans tous ses droits de les faire comparaitre de force sous le fondement de l’article 477 du code de procédure pénale. », a insisté Me Pépé Antoine Lama dans un bref entretien avec Mosaiqueguinee.com.
