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Le FMI et la banque mondiale refusent un crédit de 600 millions de dollars à la Guinée

La Guinée fait face à un revers économique de taille après que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont refusé d’octroyer un crédit de plus de 600 millions de dollars.

Cette décision intervient suite aux négociations menées par Mourana Soumah, ministre guinéen de l’Économie et des Finances, qui espérait sécuriser une aide de plus de 600 millions de dollars pour le développement du pays.

Selon des sources proches des discussions, les institutions financières internationales ont exprimé leur mécontentement face à l’opacité entourant le projet minier de Simandou, une ressource clé pour l’économie guinéenne.

Lors de leur séjour de travail en Guinée le 26 septembre dernier, des représentants du FMI et de la Banque mondiale ont rencontré les autorités guinéennes, exigeant plus de transparence autour du projet.

Pourtant , les informations précises concernant les termes et les parties impliquées dans les contrats de Simandou n’ont pas été divulguées.

Ce silence du Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) , soulève des inquiétudes au sein de la communauté internationale.

Selon plusieurs analystes, le CNRD a pris des dispositions particulières pour obtenir une grande partie des bénéfices du projet, une situation qui ne profiterait pas nécessairement au peuple guinéen.

Sous la présidence d’Alpha Condé, la Guinée avait ratifié la Convention de Transparence des Entreprises extractives (CTÉ), Cette convention garantit normalement que toutes les informations relatives aux accords miniers soient accessibles au public.

En revanche, le gouvernement actuel refuse de partager publiquement les informations contractuelles du projet Simandou, ce qui laisse les partenaires internationaux dans l’incertitude.

Le comportement du suscite des interrogations Si les dirigeants sont certains de l’équité de cet accord pour la nation, pourquoi garder le contrat secret, au point de compromettre des relations financières importantes avec les partenaires techniques ?

Il apparaît que les autorités guinéennes se soient arrogé une “part du lion”, élevant des soupçons de favoritisme et d’enrichissement personnel.

Projet Simandou 2040 : qu’est-ce que vous cachez au peuple de Guinée ?

En attendant, la Guinée se retrouve sans le soutien financier espéré, alors que les exigences de transparence du FMI et de la Banque mondiale continuent de peser sur l’avenir économique du pays.

Un adage de chez nous dit : Quand ça pourrit, ça finit par sentir.”

Wô pôpa min

Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant

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