Dans ce procès du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom, plusieurs zones d’ombre sur le sauvetage du capitaine Moussa Dadis Camara le 3 décembre 2009 au Camp Koundara, quand il avait reçu une balle sur sa tête de son aide de camp d’alors, Toumba Diakité restent non élucidées.
Cécé Raphaël Haba, un des gardes du salon de Toumba Diakité, a déclaré à la barre qu’il est celui qui a sauvé le Capitaine Moussa Dadis Camara sur ce lieu de crime, et qu’au lieu d’être récompensé il a été banni par sa communauté .
Le Capitaine Dadis Camara, pour sa part, affirme qu’il a été sauvé par le nommé Mansaré et non par Cécé. Pour éclairer cette zone d’ombre, votre quotidien d’information et d’investigation Depecheguinee a rencontré le sous-lieutenant Sékou Mansaré qui, dans une interview exclusive, nous livre sa version des faits.
Depecheguinee : Présentez-vous à nos lecteurs !
Je suis le sous-lieutenant Sékou Mansaré, ancien garde rapproché du Capitaine Moussa Dadis Camara.
Depecheguinee : Où serviez-vous avant la prise du pouvoir par le CNDD du Capitaine Dadis Camara?
J’étais militaire fantassin béret vert en service au Camp Camayenne quand le CNDD a pris le pouvoir en 2009. C’est le président Dadis qui a souhaité que je rejoigne sa garde. Ma note de service signée par le président Dadis a été lue autour du mât au Camp Camayenne m’affectant à la sécurité présidentielle.
Depecheguinee : Que savez-vous des évènements du 28 septembre ?
Vraiment Monsieur le journaliste, je ne peux rien vous dire à propos des évènements du 28 septembre, par ce que je n’étais pas en Guinée à cette date.
Depecheguinee : Où étiez-vous alors le 28 septembre 2009 ?
Cette date m’a trouvé au Maroc. J’ai été choisi par le président Dadis pour une formation rapide de garde rapproché. J’ai quitté Conakry le 1er août 2009 pour revenir le 1er octobre 2009. Avant de partir au Maroc, je me suis rendu dans le bureau de Toumba pour l’en informer. Il a d’ailleurs formulé des bénédictions pour moi.
Depecheguinee : le 3 décembre 2009, le Capitaine Moussa Dadis a été touché par balle au Camp Koundara. Expliquez-nous ce qui s’est réellement passé.
Le 3 décembre 2009, le président m’avait dit de rester à côté de lui. Vers 6h, il est sorti au salon, en culotte. Il m’a dit : « Mansaré je veux me reposer ». J’ai dit d’accord. Après, il est rentré se coucher. Toute la journée, le président dormait. Vers 15h-16h, le chef d’état-major de la gendarmerie, le Général Ibrahima Baldé est venu en courant. Il transpirait, habillé en treillis. Il est entré au salon. On lui a donné sa ration en nous mettant en garde-à-vous. Après, il m’a dit qu’il est venu voir le président. On lui a dit que le président dormait. Il a dit que c’est un cas très urgent. Alors, on lui a dit de l’appeler au téléphone. Il a appelé le président, heureusement le président a décroché son appel, il a ouvert la porte et il est entré voir le président. Cinq minutes après, le président m’a appelé pour cirer ses chaussures rangers. C’est le Général Baldé même qui m’avait passé les chaussures. J’ai ciré et je lui ai remis. Le président s’est vite changé. Il portait son camouflage en salade. Il est sorti au salon. Il nous dit qu’on doit bouger, il était accompagné par le chef d’état-major Baldé. Je ne voulais pas partir, mais mon ami feu André m’a dit de partir sécuriser le président. Je lui ai dit que je suis fatigué je viens du voyage. Il a insisté. Quand j’ai voulu bouger mon gris-gris de protection m’a serré, je me suis retourné. J’ai demandé à mon ami André de me passer la deuxième boite chargeur de mon arme PMAK.
Avant que je ne sorte, le patron était déjà monté dans son véhicule et le général Baldé est monté au côté escroc. J’étais le seul qui était monté dans le véhicule du patron. On a bougé.
Depecheguinee : vous avez bougé avec tout le salon et le régiment de la sécurité présidentielle ?
Non, d’habitude on bouge avec sept véhicules ou plus, mais ce jour-là, on a bougé avec seulement deux pickups. Les deux pickups qui garaient à l’entrée du bureau du président Dadis et son véhicule. Devant nous, il y avait une seule flèche.
Pour moi, on vient voir les gardes, parce ce qu’il aimait se rendre dans les différentes positions des gardes pour s’enquérir de leur situation. Mais j’ai vu le cortège continuer vers l’aéroport. Arrivé au niveau du pont 8 novembre vers la guérite, il y avait un policier de grade commandant qui était arrêté, le président a garé le véhicule. Il a dit au policier pourquoi toute la journée il y a un problème en ville aucun parmi vous n’a pu remonter l’information. Le policier a dit au président que depuis le matin l’indicatif ne passait pas, les réseaux des talki sont perturbés. C’est ainsi que le patron a continué. On a pris la route du portautonome. On est entré dans le palais Mohamed 5 pour ressortir derrière et on est rentré au Camp Koundara.
Depecheguinee : quelle était l’atmosphère au sein du Camp Koundara à votre arrivée ? Que s’est-il passé ?
Le Camp Koundara était rempli de militaires ce jour-là. De la porte à l’intérieur du camp. Quand nous sommes entrés, le président Dadis a garé la voiture près du mât. Le Général Baldé est descendu. Le président Dadis aussi est descendu sans prendre même son béret. Il y avait un groupe de militaires en détention qui ont interpellé le Capitaine Dadis sur leur cas. Le président Dadis a demandé qui est le commandant de Koundara, à deux reprises. Personne n’a répondu, et personne ne s’est mis en garde-à-vous pour saluer le président. Le président s’est tourné, il a vu Toumba au bord de la mer, assis sur une chaise en bois. Il portait le fusil en lunettes des snipers sur sa poitrine. On est parti vers lui. Le président Dadis, le Général Baldé et moi. Le président Dadis a dit : « Toumba, tu es qui dans ce pouvoir ? Qui t’a autorisé d’aller menacer les officiers à la gendarmerie ? qui t’a donné l’ordre ?, si tu as un problème pourquoi tu ne peux pas me dire. Toumba était arrêté sans articuler mot, il fixait le président. Le patron lui a dit : tu ne parles pas ?.C’est ainsi Dadis a fait deux pas en avant vers Toumba. Il lui a demandé de laisser l’arme, Toumba n’a pas obtempéré, après Toumba a dit patron tu sais bien que je suis ton meilleur petit, Dadis lui a dit tu veux quoi maintenant, laisse l’arme. Toumba était toujours arrêté la main sur la gâchette. C’est en ce moment Makambo est venu avec son groupe dans pickups avec les 12-7. Ils ont garé près du nouveau bâtiment à étage où se trouvait la prison. Il est descendu du véhicule, mais ses éléments ne sont pas descendus.
Depecheguinée : en ce moment est-ce que Cécé Raphaël Haba était près de Toumba ?
Non, personnellement je n’ai pas vu Cécé près de Toumba. On était trois personnes en face de Toumba, mais on était entouré par des militaires. Et le camp était rempli de militaires, on dirait le marché d’Avaria. Il y avait des militaires armés ce jour, c’était ma première fois de les voir. On était mélangés. Et j’ai finalement compris que nous sommes tombés dans une embuscade.
Depecheguinee : Cécé Raphael a raconté à la barre que tu étais arrêté en train de pleurer que c’est lui qui a dit au lieu de pleurer, sauvons la vie du président ?
C’est faux ! C’est une contre-vérité. Quand Dadis est tombé, je me suis couché sur le président, je lui ai dit Monsieur le président, c’est moi Mansaré laissez-moi vous sauver. Parce qu’il fallait que je prenne ma responsabilité. C’est étant couché sur le président, qu’ils ont vidé presqu’une boite de chargeur sur moi, j’ai reçu une douzaine de balles. La personne voulait achever le président. Aprés, comme les balles n’entraient pas, il m’a frappé avec son arme. J’ai recuperé l’arme et les balles que mon gris-gris a pris, J’ai pris le président j’ai rampé, la seule personne qui s’est déplacée pour venir m’aider à secourir le président, c’était l’adjudant Bouba. Il est venu. On a pris le président. On l’a fait monter dans son véhicule. J’ai vu son chauffeur Oularé. Je l’ai appelé pour qu’il vienne conduire la voiture du président. J’ai fait coucher le président sur moi, il saignait beaucoup et on a quitté le camp.
Depecheguinee : dans ce champ de bataille, où ça tirait partout, comment vous avez réussi à faire évacuer le président ?
Toumba a tiré sur Dadis à 17h 45′. Et quand j’ai mis le président dans sa voiture, il s’était agrippé à moi, il ne voulait pas que je le relâche. Bouba est monté devant, et le chauffeur Oularé a manœuvré pour sortir du camp. Si on prenait la corniche il allait nous tuer. Donc, comme je connais bien le quartier Boulbinet, nous sommes rentrés dans le quartier, vers Banc bleu pour ressortir vers chez Bobody. On est passé par le Musée pour ressortir vers la Caisse nationale. On a pris la corniche vers le quartier Téminétaye pour rejoindre le Camp Samory vers 18 heures 10′.
Depecheguinee : comment était l’atmosphère au camp Samory, quand vous avez envoyé le président ensanglanté ?
Quand nous sommes rentrés au Camp Samory, le chauffeur Oularé a garé la voiture devant l’intendance. Le président saignait beaucoup. Et le premier médecin qui s’est déplacé pour venir nous voir, c’était Docteur Baldé, présentement, il est en service au Camp Alpha Yaya. Il nous a demandé qu’est-ce qui se passe. Je lui ai dit, c’est l’aide de camp du président qui a tiré sur lui. Donc, on a utilisé le terrain pour rejoindre ici. Si je n’avais pas mes gris-gris de protection sur moi, le président allait mourir et nous autres. Docteur Baldé nous a dit de faire monter le président à l’étage, je suis descendu du véhicule. J’ai mis le président au dos. Je suis monté avec Bouba. Oularé est resté dans le véhicule. J’ai fait entrer le président dans une salle et j’ai fermé toutes les portes. J’ai placé Bouba à la porte, et je suis resté avec le président dans la salle.
Quand Docteur Baldé a évalué la situation, il a appelé Docteur Damani que c’est lui le spécialiste des os. Docteur Damani n’a pas tardé, il est venu faire les premiers soins. Il a fini vers 19h. Entre-temps, le chef d’état-major des armées Sanoh est venu. Je lui ai donné des explications, il m’a dit qu’il va envoyer un véhicule pour faireembarquer le président. J’ai dit non, je n’ai pas besoin d’une autre voiture. S’ils ont fini les soins, je dois disparaitre d’ici avec le président. Alors, le chef d’état-major m’a dit d’attendre il va appeler l’hélicoptère. C’est ainsi que le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air Samaké a piloté l’hélico jusqu’au Camp Samory. J’ai déplacé le président. Je l’ai envoyé dans une autre salle, pour attendre qu’il fasse un peu obscur. C’est en ce moment qu’un de nos amis, du nom d’Escobar a envoyé son véhicule Mercedes. Il a garé devant l’hôpital, j’ai camouflé le président pour lui faire monter dans le véhicule, le chef d’état-major est monté devant, le président et moi sommes restés derrière, et colonel Boston qui était à Labé est resté près de nous. On est sorti vers l’autre porte de l’hôpital. On est rentré par la porte de derrière vers la mer. Escobar a garé le véhicule au pied de l’hélicoptère, une perfusion était placée pour le président. Et c’est moi qui tenais la perfusion. Je suis monté dans l’hélicoptère avec le président. On a décollé. Le chef d’état-major et les autres ont pris la voiture pour nous rejoindre. Après quelques minutes de vol, notre hélico a atterri à la Base militaire de Yimbaya. J’ai fait descendre le président. Je l’ai fait asseoir vers le bas-fond. Après, le président m’a dit de tout faire pour le faire quitter à la Base militaire et de l’amener au Camp Alpha Yaya. C’est ainsi que j’ai appelé André, un des gardes du salon, je lui ai demandé s’il y a des gens au salon, il m’a dit oui. Alors, je lui ai dit de faire sortir tout le monde du salon, je suis avec président, mais de ne donner notre destination à personne. Le chef d’état-major adjoint Samaké a amené sa voiture Suziki de couleur rouge, j’ai fait monter le président dedans ; direction : Camp Alpha Yaya.
Depecheguinee : quand vous êtes arrivés au camp avec le président, comment était la situation ?
Quand on est arrivé au Camp avec Samaké, la situation était très tendue. Les militaires étaient tous regroupés devant le bâtiment de Dadis et le Colonel Claude Pivi était en train de les sensibiliser de ne pas réagir et de ne faire du mal à personne. Le chef d’état-major Samaké a garé le véhicule devant l’escalier de l’immeuble, j’ai dit au président de saluer la troupe pour qu’ils se rassurent qu’il est en vie. J’ai fait descendre le président sur l’escalier, sa tête était bandée. Il a levé la main pour saluer la troupe. C’est là-bas les gens ont été convaincus qu’il n’était pas mort. Je l’ai pris pour le faire rentrer dans la maison, il n’avait plus ses clefs sur lui, j’ai donné un coup de pied, la porte s’est cassée et j’ai fait rentrer le président dans sa chambre, je l’ai fait coucher au lit pour continuer sa perfusion.
Depecheguinee : le président n’avait pas reçu d’autres soins ce jour à part ceux que le Docteur Damani lui avait administrés ?
Non, quand on était dans la chambre du président, quelques minutes après, le président sénégalais Abdoulaye Wade a envoyé les médecins. Ils étaient à l’aéroport mais ils ne connaissaient pas notre position. C’est le protocole du président, Théodore et le ministre Boubacar Barry Big Up qui sont partis à l’aéroport pour réceptionner les médecins sénégalais avec leur matériel. Ils sont venus brancher les appareils sur Dadis, et Big up a envoyé de l’eau chaude pour que je fasse boire au président. Vers minuit, le président s’était un peu rétabli, et on était vraiment entouré par les militaires armés, on ne pouvait pas distinguer les fidèles des autres. Donc, on n’avait pas le courage de rester au Camp Alpha Yaya. Les médecins sénégalais aussi ont insisté pour que le président fasse le scanner. Le protocole du président, Théodore, Bouba Barry Big Up et moi avons utilisé le terrain. J’ai encore pris mon gris-gris de protection j’ai mis sur mon coup, j’ai fait monter le président dans la voiture de Big Up. Après, on a bougé avec les médecins sénégalais pour la clinique Ambroise Paré, pour scanner sa tête. Ensuite, j’ai encore mis le président dans le véhicule, j’ai utilisé le terrain jusqu’au Camp Alpha Yaya. Vers 6 h du matin, les médecins sénégalais ont dit au président que, compte tenu du résultat du scanner, il faudrait qu’il soit évacué sur le Maroc. C’est ainsi que le président m’a dit de ramasser ses effets personnels et de les mettre dans une valise. J’ai fait monter le président dans son véhicule que le Colonel Kadhafi lui avait donné, et c’est Papa Koly Kourouma qui nous a accompagnés à l’aéroport. Arrivé à l’aéroport, on nous a informés qu’ils ont lancé une grenade sur Tiégboro. Immédiatement, le président a instruit qu’on l’amène pour qu’on parte ensemble au Maroc. Ils ont amené Tiégboro. Ils l’ont fait monter dans l’avion et après, le médecin Damani et moi avons fait monter le président. Je l’ai fait coucher au lit, on a décollé vers 6h35′, et on est arrivé au Maroc vers 12h. L’autorité marocaine nous a reçus à Tales dans le 2e aéroport par le gouverneur qui nous a conduits à l’hôpital Roi Mohammed V où je suis resté à son chevet. Quand il a été opéré, je l’ai aidé dans sa rééducation jusqu’au Burkina Faso avant de rejoindre Conakry.
Depecheguinee : il se raconte que Sankaran, l’un des chauffeurs de Dadis, a été découpé devant Dadis dans son salon ?
Non, ça je ne sais pas. J’étais occupé ce jour de la protection de la vie du président. On ne peut pas découper Sankaran dans le salon de Dadis ce jour. Vous pouvez aussi demander aux médecins sénégalais. S’il a été découpé c’est ailleurs et non dans le bureau du président.
Depecheguinee : alors, à votre retour en Guinée, comment votre acte de bravoure patriotique a-t-il été récompensé au sein de l’Armée guinéenne ?
J’ai été très mal récompensé dans l’armée. Mon seul malheur, c’est parce que j’ai sauvé la vie du président Dadis. J’ai été humilié, emprisonné par le Général Nouhou Thiam. A mon retour en Guinée j’avais fait deux mois. Vers le mois de mars, le président Dadis m’a encore appelé pour aller le rejoindre au Burkina. Donc, le Général Kèlèfa m’a donné l’ordre de mission d’aller. À mon retour au mois d’avril, ils ont voulu m’assassiner. Parce que le président Dadis m’avait dit de dire au Général Kèlèfa de me muter chez lui, à Lambanyi, près de sa maman. Ce qui fut fait. Donc, je suis allé assurer la garde au domicile de Dadis, près de sa maman.
Depecheguinee : Comment ont-ils voulu vous assassiner ?
On m’a accusé de tentative de coup d’État ici. On m’a pris et mis en prison. Ils m’ont dit de dire les noms des militaires qui fréquentaient le domicile de Dadis. J’ai dit que je ne connais aucun militaire qui fréquente le domicile de Dadis. C’est seul Dieu qui m’avait sauvé dans cette épreuve. J’étais obligé de déplacer ma famille vers Kassa, tellement que ma vie était en danger. J’ai passé au grade de Lieutenant ici l’arrêté est sorti, mais jusqu’à présent ils ont refusé de me remettre ce grade. Je suis allé voir le Général Nouhou Thiam parce que le Général Sékouba Konaté m’a dit d’aller le voir pour qu’il me donne mon grade. Il m’a chassé dans son bureau devant tout le monde. J’étais obligé de demander une mutation à Gaoual pour m’éloigner d’eux.
Depecheguinee : alors, que retenez-vous du président Dadis et de son aide de camp Toumba Diakité ?
Monsieur le journaliste, si vous connaissez le Capitaine Dadis Camara, vous allez éviter le péché entre vous. Si vous connaissez Toumba Diakité vous allez éviter le péché entre vous. Ce sont des hommes propres qui n’aiment pas le péché. C’est aujourd’hui qu’on les fait asseoir pour les juger, parce que des mauvaises personnes sont en train entre eux. Sinon Toumba est le premier fils de Dadis, ils s’aimaient vraiment. C’est mon déplacement qui a fait que Toumba est rentré dans ce faux problème, parce que si j’étais là, il n’allait pas se rendre au stade.
Interwiew réalisée par Abdoul Latif Diallo
journaliste d’investigation