Ah, Makanera, ce spécimen unique de la faune politique guinéenne. Un personnage aussi insipide qu’un vautour errant, se nourrissant des miettes laissées par des lions lassés de festoyer.
Une créature qui se drape de faux éclats, arborant fièrement son costume de caméléon pour changer de couleur au gré des circonstances, le tout assorti d’une langue fourchue digne du varan.
Ce Détritus politique , qui ose se proclamer la voix du peuple, ne parle en réalité qu’à l’écho de son ventre affamé et à la cupidité insatiable de ses ambitions.
Ni militant, ni siège, ni vision , voilà l’essence de Makanera. Il n’a de parti que celui de son intérêt personnel, et pourtant, il se pavane, prétendant représenter les aspirations de tout un peuple.
Un menteur invétéré, un manipulateur hors pair, un hypocrite jusqu’à la moelle, ses paroles sont aussi volatiles que le vent d’harmattan, et ses actes, une trahison constante de toute conviction. Là où il promet la vérité, il distille le poison. Là où il jure fidélité, il plante des dagues dans le dos.
Dans tout pays où la dignité prime, un tel individu n’aurait jamais voix au chapitre. Mais hélas, ici, même le plus insignifiant des parasites peut espérer parasiter le débat public.
Les micros de certaines presses complaisantes, qui confondent sensationnalisme et information, lui sont tendus, amplifiant ses absurdités.
L’homme qui dénigre aujourd’hui une idée est le même qui, demain, la défendra avec véhémence, sans le moindre scrupule, ni la moindre honte.
Makanera n’est pas seulement un problème, il est un symptôme, celui d’une classe politique qui a perdu tout sens de l’honneur et de la dignité.
Il est le vautour qui tourne autour du champ de bataille, espérant ramasser quelques miettes de pouvoir parmi les cadavres de la justice et de l’intégrité.
Un personnage sans honneur, qui, dans sa quête effrénée de pouvoir, ne se soucie pas du mépris qu’il lègue en héritage à ses descendants.
Mais le peuple n’est pas dupe. Les citoyens guinéens, bien qu’éprouvés, savent reconnaître le vrai du faux, la sincérité du spectacle.
Ils ne tomberont pas dans le piège de ce caméléon politique, ce serpent aux paroles douces mais au venin mortel.
Le peuple, un jour ou l’autre, règlera son compte avec ceux qui, comme Makanera, ne cherchent qu’à remplir leurs poches en vidant les espoirs de toute une nation.
Makanera, prenez garde : la justice populaire, même lente, finit toujours par rattraper les vautours de votre espèce.
Wô pôpa min
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant