Au préambule, Le CODHONM vise à défendre la constitution du 07 mai 2010, en tirant la sonnette d’alarme sur les multiples violations des droits de l’homme. Notamment, les arrestations arbitraires et les comdamnations.
Boussiriou Diallo, porte-parole de la coalition, estime que telle pratique n’honore pas la Guinée et constitue, dit-il, une grave violation de l’article 09 aliéna 1 de la constitution qui dispose, « nul ne peut être arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés, pour des motifs et dans les formes prévues par la loi »
Par ailleurs, le CODHONM dénonce le fait que l’État « privilégie les manifestants en faveur d’une nouvelle constitution, en protégeant le OUI avec les moyens de l’État, en complicité avec les forces de défense et se met au détriment de ceux qui disent NON ».
Selon Boussiriou Diallo, cette attitude des autorités est une violation manifeste de l’article 08 de la constitution guinéenne. << Le collectif condamne avec la dernière énergie l’utilisation des deniers publics et des biens de l’État par des cadres véreux, à des fins de propagande pour une nouvelle constitution à l’effet de promouvoir un troisième mandat >>, a-t-il martelé.
Le CODHONM compte traduire devant les juridictions nationales et internationales tout promoteur de la remise en cause de l’ordre constitutionnel et << ceux qui dilapident les moyens de l’État à des faits de propagande >>.
Dans la même dynamique, la coalition annonce la mise en place d’un pool d’avocats, pour la défense des personnes poursuivies pour leur opposition à ce projet de nouvelle constitution.
Mamadou Yahya Barry