Dans le plan de riposte économique et social élaboré par le gouvernement guinéen, à l’effet d’atténuer le choc de la pandémie du Covid-19, les médias privés notamment, n’ont pas été pris en compte.
Une situation que déplore le président de l’AGUIPEL (association guinéenne de la presse en ligne), qui estime que les entreprises de presse et leurs personnels, sont pour autant parmi les plus exposés à ce virus dangereux.
«Force est de reconnaître que les entreprises de presse ont été sérieusement impactées par cette pandémie. D’abord, sur le plan purement sanitaire, plus d’une dizaine de journalistes ont été contaminés dans l’exercice de leur métier. En plus de ça, il y a aujourd’hui une vingtaine d’entreprises de presse qui ont été amenées, pour des raisons financières, de mettre leurs employés au chômage technique à cause du COVID-19 dans le pays. Donc, dans un tel contexte, ne mettre les entreprises de presse dans le plan de riposte n’est pas normal, mais nous avons l’espoir que cet état de fait va être assez vite corrigé par l’Etat», a souligné Amadou Tham Camara.
Tout appelant les professionnels des médias au respect des mesures barrières, le chef du bureau de www.guineews.org à Conakry, a invité l’État, à tout mettre en œuvre pour soutenir les entreprises de presse, qui dit-il, traversent une période compliquée en ce moment.
«D’abord aux journalistes beaucoup de prudence. Il s’agit d’une épreuve difficile et certainement longue. Donc, chacun doit travailler en respectant les mesures barrières. À l’État, c’est de tout faire afin que la presse ne sombre pas, parce qu’aujourd’hui, force est de constater que les médias traversent une période très difficile ; donc si L’État ne vient pas avec une aide substantielle, beaucoup d’entreprises de presse risquent de fermer les portes», a soutenu Amadou Tham Camara, dans un entretien accordé à Mosaiqueguinee.com, ce lundi.
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