Pendant ce mois saint de l’islam, plusieurs activités génératrices de revenus sont paralysées. Comme la vente ambulante de sachets d’eau minérale, la vente de l’alcool dans les bars, les boîtes de nuits, les restaurants de vente de la nourriture locale… Elles sont totalement vidées de leur clientèle.
Néanmoins, certaines femmes vendeuses ont su changer de marchandise pour maintenir le cap. Car, elles nourrissent leurs différentes familles par le peu d’argent qu’elles gagnent dans leur petit commerce.
Selon Aminata Barry, ce mois de ramadan vient avec ses particularités dans plusieurs domaines. << J’ai l’habitude de vendre de l’eau glacée en sachets entre le marché de Koloma et le rond-point de Bambeto. Mais, pendant ce mois, je suis tenue obliger de changer de marchandise, parce que les gens sont en jeûne, ils ne boivent pas la journée. Maintenant, je revends de la datte, dans le but de subvenir à mes besoins >>, a-t-elle expliqué.
Cet autre activité paralysée, c’est la vente de nourriture dans les restaurants locaux. Binta Diallo est une vendeuse de riz et sauce à Koloma. << Durant tout ce mois, on ne travaille pas au restaurant, parce que 99% de nos clients sont musulmans, et ils jeûnent. La nuit aussi, la nourriture est libre partout où vous allez. Personne ne va venir acheter du riz chez nous. C’est pourquoi, pour compenser, je revends du jus de fruit >>, indique-t-elle.