À défaut de nous en offrir quant à l’identité du futur champion, la Série A nous offre du suspense comme elle peut.
Sur sa pelouse face au 14e du Calcio, le Napoli a eu toutes les peines du monde à faire plier son adversaire, et a bien failli se faire surprendre, avant de s’en sortir miraculeusement aux forceps. De quoi maintenir l’illusion au sommet du championnat.
Malgré une domination outrageuse avec notamment un Lorenzo Insigne intenable, le Napoli a passé tout son premier acte à accélérer sur le côté gauche pour à chaque fois s’emplafonner contre le bloc véronais. José Callejón est d’ailleurs l’auteur de la première alerte en frappant au-dessus sur un caviar d’Insigne (16e).
La clé, le Passe-Partout des Azzurri Dries Mertens pense la trouver au retour de la causerie, en se faufilant dans la zone de vérité avant de se faire mettre au tapis par Fabio Depaoli. Le Belge croise son peno, mais Paolo Sorrentino est sur la trajectoire et repousse l’échéance (50e). La formation de Vénétie doit dégager un nouveau ballon chaud sur corner quelques instants plus tard (57e). Même le joker Arkadiusz Milik, lancé dans la dernière demi-heure, se heurte au portier des visiteurs (70e).
Pendant ce temps-là, le Chievo y croit. Et sur une erreur napolitaine et un gros taff d’Emanuele Giaccherini, l’entrant Mariusz Stepnski – connaissance de la Beaujoire – ne se fait pas prier pour allumer Pepe Reina et planter les locaux (73 e). Toujours dans le coup, Sorrentino est sauvé par sa transversale, puis écarte un pétard d’Insigne (81e). Mais sous les coups de boutoir des hommes de Sarri, le dernier rempart s’incline face à un coup de casque parfait de Milik, servi par Insigne (89e). Et pour le plus grand bonheur du San Paolo, le Guinéen Amadou Diawara brosse un amour de ballon dans la lucarne à la retombée d’un corner, pour choper les trois points dans les ultimes secondes (93e).
Une fin de partie qui a dû plaire à Massimo Ferrero. *
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