Du mardi 20 au mercredi 21 décembre 2022, à son siège de la Minière, dans la commune de Dixinn, à Conakry, le Conseil d’administration du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) a tenu sa session extraordinaire.
L’objectif était de faire la situation de cet EPA du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat à l’effet de projeter dans les perspectives.
Au cours des deux jours de la session, nombreuses questions ont été abordées par les responsables et membres du Conseil d’administration du BGDA. Notamment sur le plan administratif et opérationnel.
A ce niveau précis, la problématique de salaire du personnel et de sa prise en charge sociale est passée de peigne fin. Toute chose qui a permis de faire des améliorations pour que le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur doit mettre en œuvre pour permettre l’adéquation entre le texte existant et le cadre organique proposé.
« Parlant des questions de recettes et comparables, après vérification, on s’est rendu compte qu’à ce niveau, il y a des insuffisances en termes d’outils de gestion. Mais dans les deux prochains mois, la Direction générale du BGDA sera en mesure de produire des documents conformes à la loi, lui permettant de faire un travail aisé », a affiché M Sékouba Diak Diakité, Président du Conseil d’administration, non sans rappeler les efforts consentis dans le cadre du droit d’auteur en vue de permettre aux artistes de vivre du fruit de leur travail.
Poursuivant, l’orateur a rappelé la lutte sans relâche engagée contre la piraterie des œuvres artistiques, notamment avec l’appui du département de tutelle. Car, de l’avis de M. Diakité, il convient de décourager les pirates. Et c’est pourquoi l’importation des différents supports d’œuvres artistiques sera désormais taxée à l’entrée.
« C’est dans cet esprit qu’un protocole a été signé récemment entre la Direction Générale de la BGDA et celle de la Douane. A cette taxe, s’ajoute celle de reproduction par reprographie », a-t-il entre autres énuméré.
Sokhô Bangoura
