«Je n’ai jamais refusé la sélection. Le moment n’était pas venu encore. Maintenant, je suis venu pour défendre ma nation et je suis là.» Ainsi s’exprimait récemment le footballeur guinéen Amadou Diawara au sujet de son retour au bercail cinq années après son départ du pays. Cette déclaration aux relents d’assurance valait bien le coup puisque le sociétaire du club de la série A italienne (Naples) avait fait perdurer le suspens sur son éventuelle sélection dans les rangs du Syli national.
Pour y arriver, il a fallu que les dirigeants du football local s’y mettent, mais aussi les parents du prodige napolitain, de son propre aveu. Et le public guinéen et d’autres fans de Diawara l’auront accueillis à l’aéroport de Conakry comme une Rockstar, preuve s’Il en était besoin, que les supporteurs tiennent à leur nouveau ‘’chouchou’’ qui, du reste, était très attendu…sur la pelouse. Du point de vu rendement. Quand on connaît l’exigence du 12ème homme guinéen, qui ne pardonne mal les contreperformances. Surtout quand il s’agit des matchs disputés à domicile au mythique et arcadien stade du 28 septembre . Amadou est donc avertit ! L’ancienne pépite du Satellite FC de Conakry le sait mieux que quiconque. Lui, qui ne souffre presque d’aucune carence du point du performance dans son club italien de Napoli. Il va sans dire donc que c’est une rude concurrence s’ouvre entre les ténors du onze guinéen.
Cependant, au-delà du défis à relever pour le jeune Diawara et cette concurrence en perspective, il est à craindre que sa venue ou son retour au bercail, c’est selon, en vienne à affecter la cohésion au sein de l’équipe. Nous l’aurions vu ces derniers jours, l’autre vedette du Syli national Naby Keita du club anglais de Liverpool n’aura pas voulu se faire conter l’événement du mois qu’est la double confrontation Guinée-Rwanda le 12 octobre à Conakry et Rwanda-Guinée le 16 du mois courant à Kigali. Le pensionnaire des Reds a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Conakry en jet privé. Ce qui n’est pas mal en soit. Surtout que c’est une belle coïncidence !! Ce que nous souhaitons vivement !!
À côte de ce duel, se greffe le retour d’une longue blessure d’Ibrahima Traoré de Bouroussia M. en Allemagne. Celui qui était le capitaine du Syli national avant sa blessure voudra certainement récupérer le brassard. Déjà, la question s’est posée et le coach Paul Put a promis de prendre ses responsabilités. Mais en quoi faisant ? C’est toute la question !! En tout cas, quand on sait que parmi les supporters du Syli national il y a des fans clubs dévolus à certains joueurs individuellement pris qui, les connaissant, verraient mal que leurs chouchous soient mal lotis. Même s’Il faut souligner qu’apparemment, les joueurs ne montrent aucun signe allant dans ce sens. Les dernières séances d’entraînement en disent long sur cet aspect de la situation. Où les accolades et autres marques du collectif sont légion.
En attendant, les yeux restent rivés sur les poulains de Paul Put qui devront batailler dur pour ce vendredi 12 octobre afin décrocher les trois points de la victoire face au Rwanda. Pour s’ouvrir royalement la route du Cameroun où se déroulera la CAN 2019.
Youssouf Diallo
Syli national : attention au syndrome de la division !!
